Avec pour thème « Transition vers un dépistage organisé des cancers », plus de 300 élèves féminines des classes de 3e, 2e, 1ère et de terminale toutes séries confondues, ont pris part à la campagne de sensibilisation sur la lutte contre les cancers féminins initiée par le Conseil gabonais des chargeurs (CGC) Ogooué-Maritime.
« Il est important de sensibiliser très tôt toutes les jeunes femmes sur l’impérieuse nécessité de se faire dépister », a indiqué Christian Robert Nkoma, représentant Ogooué-Maritime et Sud Gabon du CGC.
Une activité cadrant bien avec l’appel de la première dame, Zita Oligui Nguema, de mettre le rose à l’honneur pour une meilleure prévention et de surtout donner l’occasion aux femmes de connaître leur statut.
« Cela fait partie des actions de la fondation »Ma Bannière » de la première dame du Gabon, Zita Oligui Nguema, qui s’implique personnellement et activement dans la lutte contre les cancers féminin, preuve de son engagement constant pour les femmes et les plus jeunes en particulier », ajoute Christian Robert Nkoma.
Concernant la sensibilisation proprement dite, le Dr Jonas Mboumba, gynécologue obstétricien, a édifié l’assistance sur les cancers gynécologiques, aidant ainsi à faire mieux comprendre les actions menées durant le mois d’octobre.
« L’absence de dépistage est très dangereuse, nous devons d’abord prioriser faire le dépistage c’est pourquoi j’invite mes camarades à se faire dépister, il n’est pas à négliger surtout lorsque nous avons commencé l’activité sexuelle », lance Pierrette Aworet Aganga, élèves-en 1ere A1.
Pour sensibiliser davantage sur ces cancers, le responsable du CGC de l’Ogooué-Maritime s’est rendu au lycée Joseph Ambouroue Avaro. Il s’est entretenu avec le corps administratif et les élèves.
En outre, des études montrent que la détection précoce des cancers du sein et du col de l’utérus peut réduire de 25% leur taux de mortalité. Cependant, la détection précoce qui comprend le dépistage et le diagnostic à grande échelle dans les services de santé maternelle et infantile, permettent de mieux lutter contre ces cancers au niveau national.
Jean-Jacques Rovaria Djodji
