Jean Fidèle Otandault (droite) durant la présentation et la dédicace de son ouvrage le 22 octobre à Libreville © Gabonactu.com
Paru aux Éditions Unicité, « L’Encre du Courage », est un ouvrage autobiographique de Jean Fidèle Otandault, ancien Ministre d’Etat en charge de l’Economie et des Finances du Gabon, qui étale avec humilité, sans honte aucune, son parcours, lui qui est né à Port-Gentil le 08 novembre 1965 dans une famille modeste, qui a eu l’envie d’aller à l’école grâce à la pugnacité de sa grand-mère qu’il honore tant, laquelle a su perfectionner son esprit de leader en l’envoyant à l’école catholique dès son enfance pour devenir le patron qu’il est devenu.
L’essaie de 123 pages est subdivisé en cinq (05) paragraphes. Dans la page 17, l’auteur qui est né au quartier Grand Village dans le 2ème arrondissement de Port-Gentil, d’un père Bininois et d’une mère Gabonaise du groupe ethnolinguistique Myèné (Orungu), parle de son enfance pour le moins vacillante.
Il souligne avec juste que, « du côté de mère, la vie est maigre, rien du tout cela, pas un zeste. Comment imaginer de modestes foyers dans cette petite Suisse bardée de sociétés pétrolières, sillonnée par de riches expatriés ? Européens et pontes de la finance arment cette capitale économique. Peu de place pour mes modestes parents, tout juste capables de m’offrir à ma grand-mère ».
L’illustre grand-mère qui était déterminée et battante aura donc su orienter la vie du garçonnet. Pour lui, « je suis cet enfant qui a déambulé dans les rues sablonneuses de Port-Gentil, cet enfant qui s’est baigné dans le canal de Port-Gentil, mais qui à force de courage, à force d’éducation donnée par sa grand-mère a pu aller à l’étranger, a fait ses études, est devenu expert-comptable, commissaire aux comptes, a été le premier gabonais à s’inscrire au tableau d’honneur des experts comptables en France, a fait une carrière dans le pétrole, à la banque et qui a occupé des hautes dans son pays ».
Par ce livre, l’auteur invite également la jeunesse gabonaise, engluée dans une perdition sans pareille, à une prise de consciente. Il inculque les valeurs d’abnégation au travail, d’humanisme, d’humilité et de résilience.
« C’est aussi un message d’espoir d’inspiration pour la jeunesse ; pour dire qu’on peut être né dans une famille modeste et gravir les plus hautes marches et côtoyer les plus grands de ce monde », a fait comprendre M. Otandault qui annonce par ailleurs la parution de son nouvel ouvrage sur l’Économie et les finances, très prochainement.
Sydney IVEMBI