Le premier ministre de la transition, Raymond Ndong Sima, a dans un communiqué publié mercredi, annoncé le lancement d’une série d’opérations de vérification des situations des agents civils de l’Etat, en poste dans différentes administrations publiques et parapubliques à Libreville et non recensés à ce jour.
Ces opérations concernent principalement ceux des agents qui ne s’étaient pas présentés lors de l’audit, conjointement mené par la Task-force sur le règlement de la dette et la Direction générale du budget et des finances publiques, de décembre 2023 à juin 2024, lit-on.
La rémunération desdits agents pour le compte de ce mois d’octobre finissant, « ne fera pas l’objet de virement bancaire, mais sera inscrite sur bons de caisse, remis strictement aux intéressés, à compter de ce vendredi 25 octobre dès 07h30, au Palais des sports de Libreville », précise le communiqué.
Aussi, les agents de l’Etat concernés doivent ils se présenter auprès des personnels commis à cet effet, munis de leur pièce d’identité valide et de l’un des documents suivants : soit une attestation de présence au poste originale certifiée au moment du recensement, soit établiront qu’ils sont régulièrement en poste dans une autre localité que Libreville ou soit, justifieront de cause valable de leur non recensement.
« Au terme de cette opération, les agents dont les situations auront été reconnues irrégulières feront l’objet d’actions disciplinaires, conformément aux dispositions des statuts dont ils relèvent », prévient Raymond Ndong Sima.
L’hypothèse de la mise sur bons de caisse des agents civils de l’Etat non recensés, ‘’les fonctionnaires fantômes’’ selon la clameur populaire, avait déjà été évoquée, le 14 octobre dernier, lors de la rencontre convoquée par le premier ministre de la transition pour faire l’autopsie de la gestion administrative et financière de l’administration publique gabonaise.
Elliott Ana Merveille
Je suis désolé.Nous avons un gouvernement irresponsable.Pure mensonge.Nombreux sont des fonctionnaires exerçant à l’intérieur du pays qui sont sur bon de caisse.
Laisser des commentaires c’est bien mais que tout le monde puisses les lires c’est encore mieux et favorise le débat contradictoire tout augmentant votre nombre d’abonnés.
Moi j’appelle ça du n’importe quoi ce pays ne changera jamais.
Lors de ce fameux recensement du ctri, ils avaient oublié devenir la dgpvo , la direction générale de la famille, la directions générale du bien être et des associations… Alors qu’à cette époque ttes ces directions étaient rattachées au ministère de la justice. Aujourd’hui à qui la faute??? Pourtant ils avait bien recensé les agents de la justice.
Vous aussi avant de faire des publications, renseignez vous bien.
Ctri = vraie cacophonie au sommet de l’état.