SOTRADER : relance de la ferme de Ntoum

Six mois après sa première descente sur le site de l’ex SOTRADER à Ntoum où il avait éclaté en sanglot suite à l’abandon dans l’herbe des engins agricoles et autres outils de la ferme, le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima est retourné sur le terrain pour constater le début de la production des légumes et l’élevage de poulet.

« L’objet de cette visite était de constater l’état d’avancement du volet volaille, mais aussi de vérifier la remise en état des différentes serres », a écrit le chef du gouvernement.

L’économiste dont l’amour pour l’agriculture est connu de tous a accompagné sa publication des photos de lui devant des centaines de poulets et devant les serres en cours de réhabilitation.

« Ce vaste plan agricole a pour but de mener progressivement le Gabon vers l’autosuffisance alimentaire, conformément à la vision du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema », a expliqué le Premier ministre.

Lancé en 2010 par l’ancien président Ali Bongo Ondimba, la SOTRADER était un ambitieux projet de développement agricole au Gabon, pays qui importe l’essentiel de produits alimentaires consommés par sa population. Mais le projet aussi connu sous l’appellation « projet GRAINE » avait fait un flot malgré des milliards de FCFA pompeusement dépensés.

Longtemps considérée comme « une priorité des priorité », l’agriculture gabonaise n’a jamais décollée. Au contraire le pays a délaissé son secteur agricole pour privilégier les importations massives des denrées alimentaires grâce à son flot des pétrodollars entre les années 80 et 90.

Plusieurs serres comme celle-ci sont en passent de produire fruits et légumes à Ntoum © PM

Les autorités sont décidées de renverser cette tendance. Outre la relance de la ferme de SOTRADER à Ntoum, Libreville a décidé d’importer 1 000 zébus du Brésil pour relancer l’ancien ranch de l’ex SOGADEL à Ndéndé dans la province de la Ngounié.

Toutes ces initiatives sont portées par la Société Agro Pastorale du Gabon (AGROPAG) créée par les autorités de la transition.

Antoine Relaxe

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