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L’homme d’affaires gabonais, Seydou Kane est actuellement victime d’un terrible délit d’homonymie au Sénégal où il est injustement accusé d’escroquerie et de surfacturation alors qu’il n’a pas décroché un seul marché dans le secteur de l’énergie dans ce pays d’Afrique de l’ouest.
L’homme d’affaires gabonais est accusé d’avoir infligé à l’Etat sénégalais une surfacturation d’une valeur de 15,3 milliards de FCFA sur un marché conclu de gré à gré d’une valeur de 91,833 milliards de FCFA.
Seydou Kane du Gabon, patron de la société de BTP SOTEC dément formellement ces accusations qui ont fait la une du journal sénégalais Libération du 29 juillet 2024.
En effet, Seydou Kane du Gabon est une malheureuse victime d’une terrible homonymie. Le véritable auteur des faits allégués est un autre Seydou Kane de nationalité sénégalaise par ailleurs Administrateur de la société AEE Power Sénégal qui est en contentieux avec AEE Power epc et l’ASER.
Le sénégalais étant peu connu, le journal Libération a fait un dangereux raccourci en déduisant sans vérification qu’il s’agissait du Gabonais dont il a utilisé grossièrement la photo pour montrer au public le présumé coupable de surfacturation.
Dans cet amalgame, le média sénégalais a fait également une allusion malencontreuse avec une affaire qui avait impliqué l’homme d’affaires gabonais avec la justice française pour laquelle il avait bénéficié d’un non-lieu.
Dans une demande de droit de réponse au journal Libération, auteur de la honteuse confusion, l’avocat du patron de la société de BTP SOTEC a soutenu que son client « n’a jamais contracté avec l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER) ».
Libération a présenté ses sincères excuses à l’homme d’affaires gabonais « pour cette malheureuse confusion ». Le mal a cependant été fait car plusieurs autres médias ont récupéré l’affaire causant un énorme tord à la victime.
Antoine Relaxe
