Le ministère en charge de la culture et des arts organise, en partenariat avec le bureau local de l’UNESCO, un atelier de quatre (4) jours, portant sur la protection des biens culturels en période de conflit armé. Ouvert lundi par le Secrétaire général dudit ministère, Bernard Obiang Métoulou, l’atelier articulé autour des échanges théoriques et sessions pratiques sur le terrain, débouchera des résolutions concrètes qui seront portées à l’attention des différents membres du gouvernement et autres responsables des secteurs concernés.
« On va se familiariser avec les concepts clés et les recommandations de la convention de la Haye de 1954 portant sur la protection des biens culturels en période de conflit », a déclaré Claudine Angoué, expert national sur la convention de 1954, à l’ouverture de l’atelier.
La partie pratique va consister à l’application sur les identifiés des concepts, objet des études et échanges théoriques dans les ateliers. « Mon objectif c’est de voir comment on peut organiser les brigades bleues au sein du ministère en charge de la culture et des arts ; intégrer les experts des ministères de la défense et de la justice au sein de ses brigades bleues et planifier l’inscription des sites que nous aurons identifiés sur la liste du patrimoine mondial de la convention 54 », a ajouté Claudine Angoué.
Cette formation qui inclue, outres les agents des secteurs artistiques et culturels, les représentants des ministères de la défense et de la justice, constitue la première manifestation relative à l’engagement du Gabon autour de la convention de la Haye de 1954.
« L’objectif visé est de renforcer les capacités opérationnelles des participants en matière de collecte et d’inventaires, dans une perspective d’actualisation permanente de données culturelles dans notre pays », a indiqué Bernard Obiang Metoulou, Secrétaire général du Ministère de la Culture, de la jeunesse, des sports et des arts.
Féeodora Madiba et Darina Stone Mikala
