Après trois jours de festivité, la première édition du grand festival culturel de la Noya s’est achevée le 24 août dernier sur une note de satisfaction de tous les participants. Trois principales activités ont été mises en avant, notamment Miss Noya, le concours d’art culinaire et le bal poussière.
Les filles et fils du département de la Noya ne se sont pas fait prier pour prendre une part active aux festivités liées à la première édition du grand festival culturel de leur localité. Pour la première soirée, ce sont une dizaine d’artistes de renom originaires de la Noya qui se sont succédés sur le podium, pour mettre l’ambiance. Des rythmes bien connus qui n’ont pas laissé indifférents , non seulement les populations de la contrée, mais aussi les invités, au nombre desquels, l’ex ministre Raphaël Ngazouzé.
« Je suis très content de me retrouver là et de voir que le scénario s’est très bien déroulé. Une ambiance culturelle très riche. Ça dénote naturellement de la richesse de la culture dans le département de la Noya. Je sors de là assez bien édifié parce que je n’ai jamais assisté à de telles prestations en pays fang et ici aujourd’hui », a-t-il confié.
La Miss Noya, elle, a été révélée, au terme d’une compétition qui a vu la participation de cinq jeunes concurrentes. Prenant le dessus en termes de prestance et d’assurance sur le podium, Marie Solange Mekina a été couronnée Miss Noya 2024. En guise de récompense, la reine de beauté de la Noya a eu droit à une enveloppe de 100 000fcfa. Ses deux dauphines, elle, ont bénéficié respectivement de 75 000fcfa pour la première dauphine et 50 000fcfa pour la 2e.
C’est sur un plat imposé de chocolat indigène, que les femmes du département ont rivalisé de talent culinaire. Sur les 22 participantes, si les trois meilleures ont obtenu les enveloppes prévues pour l’occasion, soit 100 000fcfa pour la 1e 75 000fcfa pour la 2e et 50 000fcfa pour la 3e, chacune des cuisinières a obtenu une enveloppe d’encouragement d’une valeur de 15 000 FCFA. « Je suis une mère de famille, je vais faire le marché à mes enfants avec cet argent. Je remercie l’association Oba qui a permis aux mamans de préparer », a exprimé Christiane Zang Ndong, après avoir remporté le premier prix du concours culinaire.
Pour un coup d’essaie, le comité s’est réjoui d’avoir effectué un coup de maître, au regard de l’engouement de cet événement qui avait pour but de répondre aux attentes du CTRI qui vise encourage les initiatives.
« Vous le voyez vous-même, la population est très mobilisée. C’est une joie. Nous sommes satisfaits. Le souhait, c’est qu’il de ait une deuxième édition avec plus d’innovations »,a confié Yves Ndong Essone, promoteur de l’évènement.
C’est donc de commun accord que les filles et les fils de la Noya se sont donnés rendez-vous pour une deuxième édition du grand festival culturel de la Noya.
Antoine Relaxe