Arrestation de 35 jeunes délinquants présumés auteurs d’actes de violence à Port-Gentil

Les dealeuses parmi les voyous qui semaient la terreur à Port-Gentil © Gabonactu.com

Trente-cinq délinquants de la capitale économique ont été interpellés par les éléments de la gendarmerie nationale, plus précisément par ceux de la direction générale de recherches (DGR) à la suite des événements qui ont troublé la ville de Port-Gentil le vendredi 23 août dernier.

En effet, des véritables gangsters munis de machettes, couteaux, tournevis, haches et bien d’autres armes ont envahi la ville du sable pour se régler des comptes entre gangs. Seulement, au cours de leur passage, ces gangs n’ont pas un seul moment hésité à braquer des honnêtes citoyens en les agressant.

Dans leur quête de pouvoir, certains membres en ont profité à piller des magasins. La descente sur le terrain des forces de défense et de sécurité a permis l’arrestation de plusieurs figures de proue, présumés responsables de cette débandade qu’a créé la psychose auprès des populations.

Une autre vue des bandits arrêtés © Gabonactu.com
Une autre vue des bandits arrêtés © Gabonactu.com

« Beaucoup pense que je suis dans ce genre de système, et pourtant la DGR est venue chez moi m’arrêter à 3 heures du matin mais ils n’ont rien trouvé. Je suis une victime », prétexte Gaphar Guy Avika,  présumé accusé.

Omprah Sterling alias  »46 », serait selon les agents un membre influent de cette guerre. Chef de gang, il aurait donné à ses lieutenants des recommandations strictes afin qu’ils répandent la peur et le chaos à Port-Gentil. Fugitif, un de ses complices lui a donnée l’alerte permettant qu’il s’échappe au bon moment.

« Il est l’instigateur du désordre parce-que je le connais, et c’est connu de tout le monde. Je parle de celui de la guerre des gangs ! Les lieutenants se sont battus et les remontadas se sont faites sur les ordres des chefs », affirme Gaphar Guy Avika.

Dans cette série d’interpellation, cinq femmes sont dans la nasse. Certaines des prostituées au service de Gaphar Guy Avika qui gère pas loin de chez lui un endroit de passe, d’autres des dealeuses en plein temps, et des copines des chefs de bandits. Parmi elles se trouve Marlyse Guietsou Guibinga, la petite amie du fugitif  »46 ». Cette dernière prétend ignorer l’activité génératrice de revenus de son gars en cavale.

« C’est ici que j’ai appris par les agents que mon petit-ami est chef de bandits, et responsable de tout ce qui s’est passé », ironise-t-elle.

Dans leur domicile, plusieurs produits à une quantité impressionnante ont été saisis, par les agents lors d’une perquisition. Selon les enquêteurs, cette marchandise est issue de la casse perpétrée lors du règlement des comptes des gangs.

« Il ne travaille pas mais il se débrouille. Pour le matériel je l’ai vu c’était enfermé dans la barrière. Par contre moi, j’ai déjà vu comment il vendait les petits bouts de chanvre », précise Marlyse Guietsou Guibinga.

 Jean-Jacques Rovaria Djodji

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