Une vue de quelques voyous interpelés à Port-Gentil © Gabonactu.com
La psychose a gagné la capitale économique au point ou plusieurs commerces ont du fermer tôt la soirée du samedi 24 août. Et pour cause ? Des bandits ont semé le chaos le vendredi 23 août. Armés de machettes, couteaux, paire de ciseaux et bien d’autres armes blanches, ils ont sillonné les quartiers de la capitale économique pour répandre la peur.
Les premières victimes ont été identifiées au quartier Salsa, dans le 3e arrondissement de la ville du sable. Là-bas, près d’une vingtaine de personnes a été sauvagement agressées à l’arme blanche par ces voyous qui défient l’autorité militaire.
« Les autorités locales ont été instruites de rechercher, traquer et traduire en justice toutes les personnes impliquées de près ou de loin à ces malheureux événements », a fait savoir avec un ton martial Paul Ngome Ayong, gouverneur de la province de l’Ogooué-Maritime.
Omboué-Central, aux Trois métis, chez Amégasse, Boule-Noire, Qaurtier-Sud font partie des autres quartiers où les paisibles et honnêtes citoyens ont été des cibles. Braqués, d’autres qui ont opposé une résistance ont vu leur sang coulé au sol. Certains ont perdu leurs doigts et leurs mains pour ne citer que cela. Après les agressions et dans une faiblesse longtemps observée, les autorités essaient de sortir de leur tanière elles qui savent où le problème réside en réalité.
Dans sa déclaration, l’autorité provinciale a dit qu’il faut « assurer la plus grande publicité des arrestations en publiant notamment les identités et images des délinquants ».
« Les patrouilles inter-forces vont sillonner la capitale économique afin d’assurer la permanence de l’ordre public et la quiétude sociale », a-t-il conclue.
Jean-Jacques Rovaria Djodji.