Hospitalisé à Nice, Brice Laccruche Alihanga malade doit subir plusieurs opérations  

Dans sa livraison du 26 juin 2024, Jeune Afrique a révélé que Brice Laccruche Alihanga dont l’état de santé reste inquiétant, doit subir plusieurs opérations chirurgicales dans les prochains jours dans une clinique spécialisée à Nice en France où il a été évacué d’urgence le 15 juin dernier suite à une dégradation prononcée de sa santé. L’ancien tout puissant directeur de cabinet d’Ali Bongo souffre du cancer du colon qu’il avait contacté durant son séjour de 4 ans à la prison centrale de Libreville.

Après des opérations, il faudra du temps pour que BLA poursuive sa chimiothérapie pour traiter son cancer du colon.  Ces médecins français sont formels, indique-t-on, il faudra au « moins 07 mois à  BLA pour retrouver une forme acceptable ». Pour l’heure, l’homme qui fait face à la justice au Gabon est bien affaibli, selon notre confrère.

Son état de santé se serait dégradé, selon ses avocats, suite aux charges émotionnelles causées par sa participation à deux différents procès convoqués par la Cour criminelle spéciale de Libreville. En mai et début juin dernier, la justice avait contraint l’accusé BLA de comparaitre comme d’autres mis en cause, à la barre malgré son état de santé chancelant.

Ses avocats conseils ont dénoncé un acharnement judiciaire et un manque d’humanité de la justice sur une personne malade qui se dit toujours innocent. Pour eux, le dossier est vide et les différents chefs d’accusations sont montés de toutes pièces. Brice Laccruche Alihanga est poursuivi pour corruption, détournement de deniers publics et blanchiment des capitaux.

Face à la dégradation de la santé de BLA, le président du Président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema avait fait affréter le 15 juin dernier un avion médicalisé marocain. Un geste humanitaire salué par ses avocats.

« Le Président a montré son humanité, et doit continuer sur cette voie. L’abandon des charges s’imposait déjà pour la crédibilité de la justice », a déclaré à Jeune Afrique, Anges Kevin Nzigou, avocat de la défense.

Camille Boussoughou

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