La Fédération gabonaise des syndicats des transporteurs et assimilés (Fegasta), conduit par son délégué provincial de l’Ogooué-Maritime Emmanuel Essone Bibang, par ailleurs président provincial du syndicat des transports terrestres et connexes du Gabon a offert une formation de sensibilisation et d’information à 150 gabonais futurs taximen.
« Nous avons procédé à la remise des cartes vue qu’ils se sont appropriés des rudiments nécessaires, pour mieux exercer leur activité en tant que chauffeur de taxi dans la province de l’Ogooué-Maritime », a déclaré M. Essone Bibang.
Le but de cette formation est de permettre à ces gabonais de devenir des auto-entrepreneurs. Celle-ci vise également à lutter contre le taux de chômage des jeunes au Gabon. À travers cette formation la Fegasta veut aussi inciter les gabonais à s’investir dans la conduite de taxis, un métier contrôlé depuis des décennies au Gabon par les Camerounais, Béninois, Togolais, Nigérians, Maliens et Sénégalais.
« C’est uniquement les gabonais et une commission à été mise en place au niveau de Libreville, elle peaufine tous les dossiers afin que chaque Gabonais puisse bénéficier d’un taxi dans le programme ‘’un taxi, un jeune, un avenir’’, tout est dans la bonne voie, on attend », a-t-il expliqué.
Les formateurs espèrent qu’avec le temps et de la pédagogie, ces gabonais adopteront de bons comportements sur la route et éviteront surtout des accidents. La sensibilisation au respect du Code de la route était d’ailleurs le mot d’ordre de cette activité au niveau des transporteurs en commun, une couche socioprofessionnelle dont les rangs grossissent de plus en plus.
Pour un des bénéficiaires de la formation, Éloge Martial Kassa, « lors de la formation nous avons appris comment garder un véhicule, ne pas aller dans des garages de magiciens qui touchent tout et rien, et comment se comporter avec les agents verbalisateurs en route ».
Jean Jacques Rovaria Djodji
Vraiment c’est une mesure judicieuse, car les taximen sont aussi des agents du service de renseignement important dans un pays, fini la cours du roi pétau ce secteur doit nous revenir comme cela ce fait en Guinée équatoriale et au Cameroun, secteur d’activité réserver au nationaux. J’ espère faire partir des effectifs. Car mon dossier est déposé depuis l’annonce.