« A vous mes frères et sœurs de la même patrie, je vous demande pardon. Pardon pour tout le mal causé, pardon pour ma participation au sous-développement du pays. Car oui, je reconnais avoir été solidaire à un parti politique auquel j’ai appartenu (le PDG) qui avait fait de moi député 12 ans durant ». Ainsi s’exprimait en substance Alain Simplice Boungoueres, dans une déclaration faite mercredi à Libreville.
A l’appui de cet acte de repentance, Alain Simplice Boungoueres fait la promesse de ne plus être à l’avenir, «spectateur de la gabegie, mais acteur du développement de notre pays, au service de l’intérêt général », a-t-il rassuré après cette « confession de péchés faite devant Dieu et les gabonais des neuf (9) provinces », a-t-il renchérit.
Et en guise de réparation, le citoyen repenti a affirmé, allusion faite à son statut d’ancien député bien que « n’ayant jamais géré les finances publiques, je suis conscient que la position que j’occupais m’avait fourni des faveurs au détriment d’autres gabonais aussi méritants, j’ai décidé devant mon conseil et sur le regard de la presse nationale et internationale, avec l’accord des miens et celui de mes ancêtres du Gabon, j’ai donc décidé de mettre à la disposition du Trésor public gabonais, la modeste somme de douze (12) millions de Francs CFA, fruit de mon patrimoine personnel, équivalent à un (1) million de mandature », a-t-il révélé.
Un brin spirituel, Alain Simplice Boungoueres appelle ses ‘’frères et sœurs’’ du Gabon et des communautés amies à puiser constamment dans la parole de Dieu « qui nous recommande, sinon exige de demander pardon afin de recevoir sa miséricorde. En effet, si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste de nous les pardonner et nous purifier de toute iniquité », a-t-il exhorter se référant notamment au premier livre de l’Apôtre Jean, chapitre 1, verset 9.
Féeodora Madiba