Les différentes chefs d’entreprises nationales posant membres de la CEPAG posant pour la postérité le 30 mai à Port-Gentil © Gabonactu.com
Le 30 mai dernier à Port-Gentil, la Convention des entreprises pétrolières autochtones du Gabon (CEPAG) a tenu son assemblée générale ordinaire. Créée en 2023, cette convention a réuni plus d’une cinquantaine d’entreprise pour discuter des défis réels, des opportunités, de proposer des pistes de solutions, de traiter des difficultés de financement et du développement des capacités des sociétés locales en rapport avec le secteur pétrolier.
« Il faut travailler avec notre ministère et probablement avec les autorités de la République, afin de mettre en place une structure de communication pour pouvoir discuter avec eux des projets importants », a déclaré Charles Tchen, président de la CEPAG.
Avec les missions consistant à promouvoir les entreprises autochtones par un encouragement et un soutien les sociétés pétrolières locales dans leur développement, la CEPAG s’est également donnée pour missions, la formation et le développement des capacités, grâce à une offre de programme en gestion, technique, éthiques et en QHSSE (Qualité, Hygiène, Sécurité, Santé et Environnement). Elle envisage aussi promouvoir la coopération entre les entreprises locales en facilitant la collaboration et le partage d’expertise entre les entreprises de divers secteurs en rapport avec le pétrole.
Pour Charles Tchen, « il faudrait mettre des structures fiscales qui permettront aux sociétés autochtones de prendre les champs que les sociétés internationales vont rendre à l’État, coopérer avec ces sociétés internationales, et récupérer les actifs de ces géants pétroliers ».
L’organisation compte contribuer aussi à la mise en œuvre du contenu local en suscitant l’intégration des ressources locales dans le secteur pétrolier. C’est dans cette optique que le comité de gouvernance a entamé une longue série d’audiences avec les hautes autorités de la République, notamment le Vice-Premier Ministre, le Ministre du Pétrole et celui de l’Industrie.
Jean Jacques Rovaria Djodji
