Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union Africaine s’est réuni lundi à son siège d’Addis-Abeba pour examiner la situation des pays en transition sur le continent. Il s’est notamment penché sur le cas du Gabon dont le plaidoyer mené par le ministre des affaires Etrangères, chargé de l’intégration sous-régionale et des gabonais de l’étranger, Régis Onanga Ndiaye, était soutenu par le président de la Commission de la Communauté économique des états de l’Afrique Centrale (CEEAC), Gilberto Da Piedade Verrissimo.
Les membres du Conseil de paix et de sécurité ont marqué un vif intérêt sur les grandes lignes de l’exposé fait à leur attention par le patron de la diplomatie gabonaise, au sujet des avancées en matière d’amélioration du climat socio-économique et des affaires ; ainsi que de l’apaisement sur le front politique au lendemain de la prise du pouvoir par le Conseil pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).
Cette position du Gabon présentée par Régis Onanga Ndiaye a été confortée par l’exposé du président de la Commission de la CEEAC qui s’est appuyé sur les décisions du dernier sommet de l’institution sous-régionale, tenu en mars dernier à Malabo en Guinée Equatoriale, pour recommander la levée des sanctions contre le Gabon et son retour au sein de la grande famille de l’Union Africaine.
Des gages ont été donnés sur le respect du chronogramme de la transition, à la lumière de la tenue avec succès du Dialogue national inclusif dont les recommandations ouvrent désormais la voie à la tenue du référendum constitutionnel prévu cette fin d’année.
Les autorités de la transition ayant promis, avec l’accompagnement de la facilitation sous-régionale encadrée par le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra, de respecter la durée de la transition prescrite pour le retour à l’ordre constitutionnel au terme de la présidentielle en août 2025.
La réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’UA est une étape supplémentaire vers la levée des sanctions qui pèsent sur le Gabon, condamné par de nombreuses organisations internationales au lendemain du coup d’état qui avait emporté l’ancien régime le 30 août 2023.
Elliott Ana Merveille
Il faut le nouveau de la république qui ne pourrait être d’un civil,enlever les sanctions c’est une manière d’encourager les coup d’état en Afrique.