Grève de la faim d’Ali Bongo Ondimba : la riposte musclée du gouvernement

C’est une volonté manifeste de faire pression sur la justice et une intention claire de nuire à l’image des nouvelles autorités. Ce qui est totalement scandaleux, s’est indigné le porte-parole du gouvernement gabonais, Laurence Ndong qui est apparue en direct sur le plateau du journal télévision de 20 heures de Gabon 1ère, la télévision de l’Etat gabonais.

Laurence Ndong a affirmé que » le gouvernement de la République, se reverse donc le droit d’ester en justice contre les auteurs de ces dénonciations calomnieuses et mensongères portant atteinte à l’image du Gabon ».

Le gouvernement s’est senti froissé d’avoir appris cette grève de la faim par voie de presse alors que selon lui Ali Bongo est traité avec dignité et que son épouse Sylvia Bongo Ondimba et Noureddin Bongo Valentin reçoivent la visite de leurs avocats et ont reçu récemment la visite du consul de France parti s’assurer de leur état de santé et conditions de détention.

« Les propos des avocats de la famille de Monsieur Ali Bongo Ondimba ne reposent sur rien », a pesté le ministre qui dénonce une « volonté manifeste de faire pression sur la justice et une intention claire de nuire à l’image des nouvelles autorités. Ce qui est totalement scandaleux ».

Ce sont les avocats de l’ancien chef de l’Etat qui ont révélé depuis Paris en France qu’Ali Bongo, 65 ans et ses fils ont décidé d’entrer en grève de la faim pour dénoncer la “séquestration” et les “actes de torture” que subiraient plusieurs membres de leur famille.

La ministre a affirmé qu’Ali Bongo a ses médecins traitants à sa disposition. Sa mère ainsi que les autres membres de sa famille lui rendent visite régulièrement.

Mme Ndong a ajouté qu’il y a quelques jours, l’anniversaire de Madame Pascaline Bongo, sœur ainée d’Ali Bongo a été célébré à la résidence de l’ancien président en présence des autres membres de la famille.

Ali Bongo a récemment reçu des représentants du Bureau des nations unies en Afrique centrale (UNOCA) ainsi que les membres de son parti en mars dernier, a rappelé la ministre.

A propos de Sylvia Bongo et Noureddin Bongo respectivement l’épouse et le fils d’Ali Bongo arrêtés puis jetés en prison au lendemain du coup d’Etat du 30 août dernier, la ministre a rappelé qu’ils sont inculpés pour des faits d’une extrême gravité. Ils sont entre autres poursuivis pour corruption, détournement des biens publics, blanchiment des capitaux, faux et usage de faux…

La ministre a annoncé que l’ex Première dame et son fils qui ont aussi la nationalité française reçoivent leurs avocats tout comme ils ont reçu récemment le consul de France parti s’assurer de leur étant de santé et leurs conditions de détention.

Antoine Relaxe

3 thoughts on “Grève de la faim d’Ali Bongo Ondimba : la riposte musclée du gouvernement

  1. Cette camerounaise a trouvé son bonheur au Gabon, vous pouvez régner mais 2025 arrive,votre maître sera bien sanctionné.

  2. Quand Ali Bongo sera-t-il jugé pour avoir fait assassiner des gabonais après avoir perdu et manipulé les élections présidentielles de 2009 et 2016?
    Voilà ce qui arrive quand on protège un assassin qui de surcroît n’étant pas né au Gabon se présenta de façon frauduleuse aux élections au vu et au su de tout le le monde? Ce type devrait être en prison avec sa femme et son fils. S’il était apte pour se présenter aux élections, pourquoi le traite -t-on comme un mort-vivant?

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