Les officiels et les participants aux journées de l’industries du bois posant pour la postérité le 13 mai à Libreville © Gabonactu.com
Le Ministre des Eaux et Forêts, le Général Maurice Ntossui Allogo, a, fait comprendre dans son discours ouvrant ce lundi 13 mai 2024 à Libreville, « les Journées de l’industrie du bois » que le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI, au pouvoir) est déterminé à renforcer la gouvernance forestière et la lutte contre l’exploitation illégale du bois u Gabon.
« Le CTRI est déterminé à faire de la filière bois un moteur de croissance inclusive et durable pour le Gabon. Ainsi le CTRI entend notamment promouvoir une répartition équitable des richesses de la filière bois au profit des populations gabonaises, renforcer la gouvernance forestière et la lutte contre l’exploitation illégale du bois », a décliné M. Ntossui Allogo.
Pour le membre du gouvernement, la filière bois gabonaise a un avenir prometteur. Il interpelle de ce fait, l’engagement de tous les acteurs pour que le Gabon devienne dans un avenir proche, un « leader mondial de la production et de la transformation du bois ».
Depuis la décision portant interdiction d’exporter les grumes en 2010, le pays a adopté une politique de transformation du bois. Le Gabon est passé de 85 à 217 sociétés de transformation du bois, actuellement. Le chiffre d’affaires de l’industrie du bois au Gabon est passé de 184 milliards de Fcfa à 704 milliards de Fcfa (+282%) entre 2014 et 2022, selon les données officielles.
Ayant pour mission de promouvoir le développement de la filière bois au Gabon, la Direction général de l’industrie, du commerce du bois et de la valorisation des produits forestiers a organisé la première édition de ces journées (13 et 14 mai) sous la principale thématique : « l’industrie forestière, au cœur du développement du Gabon ».
Les experts mis à contribution vont exposer sur les sous-thématiques suivantes : Transformation des produits forestiers et non-ligneux : opportunités, besoins en formation et freins », « Impact de la décision d’exportation des grumes : cas de la SNBG » et « Industrie du bois au cœur du développement ».
Camille Boussoughou
