Initiée par la Fédération culturelle artistique « Samba », en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et le Ministère de l’éducation nationale, la 2ème édition de la journée culturelle a été célébrée avec faste au collège Nelson Mandela de Libreville sur le thème « jeune célèbre ton patrimoine …».
Cette « Journée a été instituée parce qu’aujourd’hui les jeunes sont un peu plus en proie et subissent l’influence des cultures importées qu’ils embrassent et reproduisent sans esprit critique et qui manifestement laisse pour compte les traditions, les valeurs ancestrales et les pratiques endogènes », a expliqué Thierry Ndoumou Loudy, président de la Fédérations culturelle artistique « Samba ».
Au menu de cette journée, sketch retraçant la vie selon la tradition, mariage coutumier selon plusieurs ethnies, danse, sensibilisation des jeunes à la réappropriation des valeurs traditionnelles, la symbolique des danses, l’origine des couleurs, le sens de ces danses selon qu’elles soient de réjouissance ou à caractère initiatique ou thérapeutique etc… autant de savoir traditionnel mis au service de ces jeunes collégiens qui devront se les appropriées.
La célébration de cette journée à la veille du départ en vacances est comme un avant goût pour inciter les écoliers à se rendre dans leurs villages pour vivre ces cultures et traditions auprès de leurs grands parents.
Dans les villages, la période dite de grandes vacances, est un moment au cours duquel les jeunes se déconnectent de la télévision, l’Internet au profit de la vie au village où le soir la famille se rassemble autours d’un feu pour raconter les histoires, transmettre le savoir ancestral, chanter et danser aux rythmes du terroir.
Sur le terrain depuis 2019 et ralenti par la pandémie de Covid-19, la fédération culturelle artistique « Samba », entend mettre les bouchés doubles pour l’acte 3 qui se tiendra l’année scolaire prochaine afin d’atteindre un plus grand nombre de cible et inviter les jeunes à nouer pour certains et renouer pour d’autres avec leur culture.
Betines Makosso