Dialogue national inclusif : l’agenda de la Coalition pour la nouvelle république (CNR)
Dans une publication abondamment partagée sur les réseaux sociaux, la Coalition pour la nouvelle république (plate-forme créée autour de la candidature de Jean Ping à la présentielle de 2016, décline les sujets dignes d’intérêt à ses yeux. Des sujets à inscrire parmi selon elle, au rang des priorités au dialogue national inclusif qui s’ouvre mardi 2 avril.
Pour Jean Ping et ses compagnons, la souveraineté de ces assises demeure une exigence, malgré le fait que le CTRI et les autorités de la transition aient définitivement réglé le problème à travers le décret numéro 0115/PT-PR/MI du 8 mars 2024 portant convocation et organisation desdites assises, qui affirme le caractère inclusif et non souverain dudit dialogue.
N’empêche, la CNR en fait une préoccupation essentielle, voire une question préjudicielle, au même titre qu’elle inscrit au rang des priorités, la révision en profondeur de la constitution et du système électoral.
La mise en place d’une commission vérité-justice-réparation-pardon et réconciliation, les mécanismes de lutte contre l’enrichissement et d’optimisation de la gouvernance locale, ainsi que la mise en place d’un comité de suivi des actes du dialogue, figurent également sur l’agenda de la CNR.
La Coalition pour la nouvelle république continue, elle aussi, de ruminer sa colère devant la part qu’elle considère marginale (un délégué par formation politique), réservée aux acteurs politiques dans ce dialogue. Pour elle, la désignation de ces délégués (choisis par le CTRI) s’est faite au mépris des règles démocratiques régissant le fonctionnement des partis.
Les travaux du dialogue national souverain se tiendront du 2 au 30 avril 2024 au stade de la coopération sino-gabonaise à Angondje. Les cérémonies d’ouverture et de clôture auront lieu au Palais des sports de Libreville.
Une liste de 76 participants, sollicités pour leur expertise ou leur expérience sur les questions traitées au dialogue national inclusif, complète celle des 542 délégués représentant les forces vives de la nation et autres corps constitués, a été publiée mercredi dernier par décret du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma.
Le leader de la Coalition pour la nouvelle république, Jean Ping, figure sur la liste de cette dernière cohorte.
Féeodora Madiba
Les auteurs qui ont tues les gabonais ce sont les forces de défenses, ils doivent condamnés et radier ,pour éviter l’année prochaine 2025 on tue les gabonais mettre dans la constitution interdire port d’armes à feu par les forces de défenses avant pendant et après l’élection.