Face à une insuffisance criarde de l’offre des soins de santé au Centre de centre de santé de Nzen- Ayong (CSNA), localisé dans le 6e arrondissement de Libreville, une étude financée par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), suggère la transformation de cette structure sanitaire à un véritable hôpital.
Le rapport indique que le 6e arrondissement regorge plus de la moitié de la population vivant à Libreville estimée à plus de 700 mille habitants, selon les statistiques de 2013. Plus de 93% de ces populations estiment que le CSNA ne répond pas à leurs attentes, en ce qu’il offre des soins incomplets.
L’enquête suggère que la transformation du CSNA en hôpital permettra le rajout des services comme : ophtalmologie, ORL, soins dentaires, cardiologie, médecine générale (100%) ; laboratoire d’analyses médicales (100%), gynécologique-obstétrique (100%).
« Nous avons la présence des auxiliaires de commandement qui représentent à juste titre la population de Nzeng Ayong qui a marqué son avis favorable pur cette transformation ; donc pour nous c’est une satisfaction déjà en tant qu’export étude mais plus largement de pouvoir soumettre ce rapport aux plus hautes autorités pour prise en compte », a indiqué Corine Ntoutoume, ancienne stagiaire de l’association JICA au Japon qui conduit l’étude.
L’experte qui est par ailleurs, Directeur général adjoint de l’observatoire urbain, un établissement sous tutelle du Ministère de l’habitat a fait la restitution de cette étude lors d’un atelier qui a tenu en haleine les officiels.
Pour le représentant résident au Gabon de la JICA, Umemoto Shinji, « cette étude est vraiment pertinente parce qu‘elle montre comment orienter les prioritaires globales de la santé pour les populations de Nzeng Ayong qui constituent plus de la moitié globale de Libreville ».
Sydney IVEMBI