La pointe Denis sous les eaux © Stephan Ekore
Dans un communiqué, le ministère gabonais des Transports, de la marine marchande et de la mer, déconseille fortement la fréquentation des plages ce mois de mars, suite au phénomène de montée des eaux de la mer constaté le long du littoral depuis dimanche dernier.
C’est à un spectacle impressionnant et incommodant auquel assistent baigneurs, flâneurs et automobilistes sur le boulevard du bord de mer, régulièrement submergé par les eaux.
Les vagues qui viennent fouetter le rivage pour se déverser sur la chaussée -avec toutes sortes de détritus- atteignent jusqu’à 2,50 mètres de hauteur, selon le communiqué du ministère qui ajoute que la hauteur de la marée sur le littoral de Libreville n’avait jamais dépassé 1, 80 mètre. D’ordinaire elle oscille entre 1,90 et 2 mètres à Cocobeach, Port-gentil et Mayumba.
« Du jamais vu », s’exclament les librevillois face à ce phénomène vécu dans la capitale.
Les spécialistes préviennent que les pics sont à venir au cours de ce mois de mars, pour ce phénomène inédit appelé les grandes marées d’équinoxe.
« Il faut malheureusement se préparer à d’éventuels dégâts à cause des crues », alertent ces mêmes spécialistes qui recommandent de déployer une ceinture de sécurité le long des plages pour empêcher les populations d’y accéder.
Hélène Kengue, Chef de service météo marine à la Direction générale de la météorologie, conseille vivement aux parents de veiller particulièrement sur les jeunes enfants.
Féeodora Madiba
