Les responsables de la communauté musulmane du Gabon à la mosquée centrale du commissariat de Libreville le 22 janvier durant l‘ouverture des travaux du groupe de travail préparatoire au prochain congrès © D.R
Le groupe de travail préparatoire au prochain 1er congrès extraordinaire du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG) gangréné par une crise de leadership, qui a ouvert ses travaux le 22 janvier 2024 à Libreville, relève comme critères pour désigner le futur chef de la communauté musulmane du Gabon, l’intégrité et la sagesse.
« Les critères de sélection doivent donc inclure, outre les qualifications religieuses , les compétences en communication, en diplomatie , en gestion administrative, en droit et une compréhension profonde des enjeux sociétaux et politiques du pays ; l’intégrité , la sagesse, ma capacité à prendre des décisions éclairées et juste ainsi que la vision stratégique sont également des qualités indispensables », a égrené Hadj Farafina Boussougou Bou Mbine, président du groupe de travail préparatoire du prochaine congrès.
Le congrès en préparation vise la réorganisation institutionnelle du CSAIG et à mettre fin à la crise. Il se tiendra courant février prochain sous le thème : « refondation de la communauté musulmane du Gabon : quels chantiers prioritaires ? ».
Autour de cette thématique, les débats seront orientés sur cinq (05) principaux axes, à savoir : les évolutions souhaitables de la gouvernance des communautés, le rôle social et éducatif des mosquées, le renforcement de l’encrage des valeurs musulmanes dans la société gabonaise actuelle, l’accroissement de la contribution musulmane aux enjeux sociaux et éducatifs du Gabon et la résolution des problèmes internes à la communauté.
Pour Hadj Farafina Boussougou Bou Mbine, « le chef de notre communauté doit être un leader inspirant, capable d’unir et de mobiliser les différents segments de notre communauté en tenant compte des diverses sensibilités et pratiques ; sa capacité à promouvoir l’unité et l’harmonie sera déterminante pour notre cohésion interne et notre rayonnement externe ».
Dans sa lettre de mission, l’imam Rachid Mbadinga, président intérimaire du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon a instruit les membres du groupe de travail à mettre en évidence une grande transparente dans le processus de désignation qui se veut consensuel en choisissant unanimement un seul Chef durant le congrès.
Sydney IVEMBI