Un proche de Sylvia Bongo et de Noureddin Bongo Valentin contacté par la rédaction de Gabonactu.com a dit ne pas être capable de donner avec précision le lieu où se trouvaient l’ex Première Dame du Gabon et son fils mais a soutenu « qu’il n’y a pas de fumée sans feu » parlant de l’exfiltration des deux prisonniers annoncée par la presse.
« Il n’y a pas de fumée sans feu », a insisté la source qui soutient que l’ancien statut des deux prisonniers peut justifier un possible revirement.
La présidence gabonaise, interrogée par Gabon Media time a soutenu que la sortie de prison de l’épouse d’Ali Bongo et de son fils pour une résidence secrète à Libreville est une fausse information.
Pour sa part, une autre source judiciaire contactée par Gabonactu.com a également démenti l’information.
« Aucune réquisition dans ce sens n’aurait circulé dans les couloirs du palais de justice », selon la source de Gabonactu.com
Arrêtés le 30 août dernier dans la foulée du coup d’Etat qui a renversé le régime d’Ali Bongo, Sylvia Bongo Ondimba et son fils Noureddin Bongo Valentin ainsi que d’autres anciens proches du pouvoir déchu sont poursuivis pour « corruption, détournements de fonds publics, blanchiment de capitaux, association de malfaiteurs, falsification de la signature du Président de la République et trouble des opérations électorales ».
Ils n’ont pas encore été jugés. Ils pourront pas, à priori, bénéficier de la grâce présidentielle annoncé par le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma dans son message de vœux à la nation le 31 décembre dernier.
Le général Oligui Nguéma a promis gracier 1 000 détenus.
Carl Nsitou
