En rapport avec l’actualité du moment, le groupe Féfé Onanga a tenu une déclaration de presse, ce samedi 6 décembre à Port-Gentil après plusieurs mois d’observation des actions impulsées par le CTRI. En sa qualité de citoyen, leader politique et leader d’opinion, Féfé Onanga qui a apprécié le coup de la libération du 30 août dernier conduisant à la mise en place du Comité pour la Transition et la restauration des Institutions (CTRI) et des objectifs fixés dans le cadre de cette Transition, se range derrière les responsables du CTRI au regard de leur bilan largement positif de ces derniers mois.
« Nous groupe Féfé Onanga soutenons sans réserve le Président de la Transition le Général Brice Clotaire Oligui Nguema ; nous sommes prêts à l’accompagner dans ses œuvres comme force de proposition », a declaré M. Onanga.
Cette déclaration faite à Port-Gentil a été accompagnée par des propositions. Pour ce faire, le groupe Féfé Onanga propose au CTRI la mise en place d’un audit de tous les chantiers inachevés de 2009 à 2023, des parcs nationaux, des agences des grands travaux, la taxe sur la redevance audiovisuelle et cinématographique (RAC), sur le milliard accordé à la presse et sur le dossier du fer de Belinga. Il ajoute également comme propotion l’interpellation de plusieurs personnalités ayant conduit le Gabon dans un état de sous-développement sans précédent en la personne de ; Maixent Accrombessi, Liban Soleman, Seydou Kan et Lee White.
Des propositions qui ne sont pas exhaustives et feront l’objet bien évidemment d’un complément. En effet, ce document sera déposé sur la table du CTRI dans les futures semaines afin qu’eux également soient participatifs au changement du Gabon.
« C’est des personnalités naturalisées Gabonaises qui ne vivent plus au pays et qui ont investi chez eux, soit disant que c’étaient des Gabonais. Nous exigeons qu’il y ait un mandat d’arrêt international contre ceux-là. Il y a aucune raison que des Gabonais du dernier mandat ont été arrêtés, et d’autres sont en liberté », estime Féfé Onanga.
L’objectif selon le groupe Féfé Onanga est que la transparence plane dans toutes les actions du Comité pour la Transition et la restauration des Institutions. Considérant être le relais entre le CTRI et la population, il estime qu’il est nécessaire que le leader de la Transition puisse comprendre le bien-fondé de leur action avant de se féliciter de leur coup de libération.
« C’est un coup d’État qui fera école où tout le monde est content. Je suis de ceux là qui disent que ce pays doit être géré par des militaires même pendant 50 ans. On n’a rien vu quand c’était des civils qui géraient le Gabon », souhaite- t-il.
Compte tenu de la détermination, du pragmatisme et de la cohésion sociale impulsés ces derniers jours par le Comité pour la Transition et la restauration des Institutions, le groupe Féfé Onanga se dit prêt à apporter sa pierre à l’édification du Gabon de demain.
Pour lui, « je ne peux pas rester sans ne pas contribuer au développement de mon pays, sinon je deviendrai un assassin. Nous allons dire tout haut ce que le peuple nous dit au quartier tout bas. Le premier régime a fauté parce qu’il manquait des gens francs pour dire à Ali Bongo ce qui n’allait pas, et ce qu’il faisait de mal ».
Se réjouissant actuellement des actions initiées et conclu par le Comité pour la Transition et la restauration des Institutions, le leader politique de la province de l’Ogooué-Maritime souhaite des militaires, l’achèvement de plusieurs chantiers qui ont coûté des milliards de francs CFA aux contribuables gabonais à savoir : l’accès routier Port-Gentil-Omboué long de 95 kilomètres et dont 5 kilomètres manquent à l’appel. Il espère également la construction d’un aéroport digne de ce nom pour ce pays producteur de pétrole et de manganèse, l’achèvement des travaux de l’Université internationale de Port-Gentil et bien d’autres.
Vincent Ranozinault
C’est évident, quand la haine,le cynisme,l’ingratitude deviennent le quotidien de la plupart des hommes politiques au Gabon, ils finissent à oublier de bien fait,même féfé aujourd’hui peut-être il déjà sur une chaise rolante, ose dire les bêtises, les personnes qui parlent du concept démocratie sont les premiers à soutenir un coup d’état. Et met le vœux que les putschistes restent au pouvoir 50 ans ,la pure folie.