Mort tragique du motocycliste au quartier Ozangué : le taximan à l’origine toujours en liberté  

Guy Tossou de son vivant © D.R

Après avoir percuté à mort le 21 décembre dernier, un motocycliste au quartier Ozangué  dans le 5e arrondissement de Libreville, le taximan  ressortissant camerounais nommé : Mouhamadou Moutari Mfonzie, est toujours toujours en liberté, selon certains témoignages qui déplorent cet état des faits.

Guy Tossou, Binino-togalmais partenaire d’une entreprise commerciale qui fait dans la téléphonie mobile et e-banking, vaquait à ses occupations au guidon de sa moto lorsqu’il a été victime d’un accident mortel au quartier Ozangué. En effet, le défunt sortait d’Ozangué par le carrefour  « un peu de tout » pour le terminus clando au même moment, un taxi immatriculé FC629AA faisait le sens contraire avec une certaine allure.  Arrivé avant le terminus de clando (transport suburbain), un clandoman ouvre brusquement la portière du côté chauffeur sans vérifier.  Surpris, la moto fait un mouvement brusque pour esquiver la portière. C’est en ce moment qu’il y a collision entre  le taxi et la moto.

Le conducteur de la moto tombe sur le parebrise du taxi avant de se retrouver sous le taxi. Il est traîné sur environ 5 à 10 mètres, les témoins crient de toute leur voix.  C’est en ce moment que le taximan, gêné par un autre véhicule venant en face va s’arrêter et prend la poudre d’escampette. Sur toute la distance où il est traîné par le taxi, une forte somme d’argent s’échappe des poches du conducteur de la moto et va s’éparpiller sur la chaussée entrainant un mouvement de foule des badauds qui se réjouissaient de ramasser des billets des banques au lieu de secourir promptement la victime.

Quelques minutes après, la foule a dû soulever le taxi pour extirper le malheureux avant de le conduire à l’hôpital militaire (hôpital d’instructions d’armées Omar Bongo Ondimba) où il a rendu l’âme des suites de ses graves blessures.

L’attitude du conducteur du taxi a offusqué plus d’un pour d’une part,  avoir roulé à une vitesse non autorisée sur une brettelle hautement fréquentée et d’autre part, de n’avoir porté ni secours à la victime ni manifesté de regret, tentant de se justifier de rouler sur une voie à sens unique.

Antoine Relaxe

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