Lutte contre l’insécurité : 87 Bangandos interpellés par la police dans les ghettos de Port-Gentil

Le samedi 16 décembre dernier, les populations de Port-Gentil  ont poussé un ouf de soulagement, à la suite de plusieurs interpellations effectuées dans les quartiers perçus comme étant des ‹‹ territoires hostiles ››.Les ghettos de la Colombie, Medellín, Ngadi, Massuku, le Nyaoulet, quartier chic au trois manguiers et bien d’autres, ont été les zones visitées par les forces de l’ordre afin de limiter l’insécurité, la vente et la consommation de stupéfiants. Bruce Divassa Ngoma l’un des mis en cause parmi les 87 personnes interpellées, a été pris la main dans le sac avec plusieurs bottes de chanvre indien.

« Ils m’ont trouvé j’étais entrain de fumer le chanvre chez moi. On m’a pris avec la preuve ça ne peut pas être autrement », a reconnu le dealer aguerri.

Pambo Mbongo, gabonais la trentaine d’années révolue, grand bandit dans la capitale économique pour ses multiples braquages, a, été pris en possession d’une série de machettes, couteaux et ciseaux sans omettre le cannabis. Des armes qui lui servent lors de ses opérations.

« Je suis là pour détention de cannabis. Ils mont pris avec ça dans la maison avec quelques machettes. Le cannabis m’appartient je le consomme, je l’achète au Quartier Chic avec les personnes positionnées en plein carrefour. Je consomme ça fait 3 ans et vends également ça à 500 francs CFA », a-t-il affirmé.

Les addictions aux drogues sont à l’origine des violences telles que le braquage, la criminalité et la délinquance juvénile. Rudy Alex Dougalou, ce gabonais de 16 ans fait partie du nombre impressionnant des présumés voyous qui ont été arrêtés. Sa passion préférée, la vente et la consommation de tabas Congo.

« On m’a attrapé avec le cannabis je ne connais pas le nombre qu’il y avait dedans. Je fume ça mais aussi je fume là cigarette »,  a avoué l’élève déscolarisé.

Ce phénomène est la conséquence du chômage, de la précarité et même parfois du décrochage scolaire. Urlan Emmanuel Mamboundou, cet élève de 17 ans en classe de 4e dans un lycée de la place par ailleurs frère aîné de Rudy Alex, dit en consommer pour mieux réfléchir et avoir de l’inspiration à l’école. Lors de son arrestation, ses poches étaient truffées uniquement que du cannabis.

« J’ai payé c’est pour qu’on fume, vue que nous sommes des consommateurs mon frère Rudy Alex et moi. Ça fait un an qu’on fume ça, c’est pour mieux réfléchir. On achète ça au Quartier Chic. Le chanvre m’appartient et j’ai seulement dit à mon frère d’attraper », dit-il.

Vincent Ranozinaul

One thought on “Lutte contre l’insécurité : 87 Bangandos interpellés par la police dans les ghettos de Port-Gentil

  1. Bonjour à tous.
    En voyant les déclarations de la presse en titre de cet ouvrage, devons nous croire à des ponctuations de ce genre quand nous avons des images de ce genre à l’affiche et parler de bangandos?
    Qui sont les bangandos dans cette image arrêtée et présentée au monde entier?
    est-ce là l’effort à félicité de nos agents et le quatrième pouvoir qui pensent faire de grands titre?
    Que seuls, les interpellés digne de qualification appelé bangandos puissent faire l’objet de votre affiche sur la toile…
    Une fois de plus changeons de mentalités, et pour se faire: Pensez au traitement que vous aurez souhaiter si vous étiez « L’interpellé ».

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