A l’issue d’une difficile délibération par le jury, le groupe Act Tech a été déclaré le weekend écoulé vainqueur de l’Hackathon d’ingénierie 2023 organisé par Acte Academy (AA, apprendre autrement) à son siège sis à Okala, dans le nord de Libreville.
Deux semaines ont été mis à profit pour organiser cet événement en partenariat avec SLB, lequel mettait en compétition, des jeunes des lycées et collège de Libreville dont l’âge variait entre 12 et 15 ans, pour développer des solutions aux problèmes de société. Un Hackathon orienté vers le développement durable qui a été bien assimilé par des vainqueurs.
« Notre projet a porté sur une nouvelle manière de construire en respectant la nature, en évitant de couper les arbres partout et en utilisant du carton recyclé et du plastique, en utilisant du métal et faire des briques en fonction de cela », a expliqué visiblement contente Felita Ayingone Mba, porte-parole du groupe gagnant.
En lice, il y avait six (06) groupes dont chacun comptait six (06) personnes. Des jeunes amoureux de la science et de la technologique se sont familiarisés durant deux semaines de formation dans les domaines techniques bien spécifiques par rapport aux projets à développer , notamment en électronique , en numérique, en programmation ou alors dans le développement de l’application mobile.
« L’idée était de sensibiliser les jeunes sur les enjeux de développement et de leur permettre développer les compétences et de savoir-faire pour développer des solutions aux problèmes de leur génération sans compromettre la capacité des générations futures à pouvoir trouver des solutions à leurs propres problèmes », a fait comprendre Yoan Anguillet, promoteur de Acte Academy.
Pour le mathématicien formé dans les grandes universités aux Etats Unis, cette initiative visait à outiller les enfants dès le jeune âge aux méthodes permettant de générer les idées créatives.
En plus de 100 000 FCFA du prix d’encouragement offert par la Société d’incubation numérique du Gabon (SING) au groupe gagnant, le 2e (Futur Ingim) qui a développé un projet sur la détection du niveau d’eau avec une moto pompe et le troisième, ont bénéficié des calculatrices scientifiques et des kits électroniques avec une somme de 50 000 F chacun.
Camille Boussoughou
