Le SG de la CGSL, Jean Claude Bekale (2ème de la gauche vers la droite) entouré de quelques membres de son bureau durant son point de presse le 20 octobre à Libreville © Gabonactu.com
Le Secrétaire général de la Confédération gabonaise des syndicats libres (CGSL), Jean Claude Bekale, a, dans un point de presse tenu vendredi 20 octobre 2023 à Libreville, dénoncé la mauvaise gouvernance dans tous les domaines à l’origine des grèves récurrentes, imputable à l’ancien régime d’Ali Bongo déchu, avant de décliner quelques propositions, pour dit-il, apaiser le climat social en ébullition au Gabon.
« La CGSL attachée aux vertus du dialogue social, exhorte les nouvelles autorités de bien vouloir mettre en place un cadre favorable à un dialogue social tripartite : patronat, gouvernement et les travailleurs, dans un délai relativement soutenable », a suggéré M. Bekalé, indiquant par la suite que cette approche permettra non seulement d’apaiser le climat social actuellement morose, mais également de fluidifier les relation les acteurs du monde travail.
Dans cette perspective, la CGSL a proposé la mise en place d’un Conseil national du dialogue social (CNDS), lequel sera l’interlocuteur des organisations professionnelles des salariés et des employeurs afin de favoriser la mise en œuvre d’une politique de développement de la couverture sociale des travailleurs et sera responsable du suivi et d’évaluation du bon fonctionnement des organisations de sécurité sociale.
La confédération syndicale propose aussi, la mise sur pied d’un plan national de renforcement du dialogue social (PNRDS) qui sera piloté par le gouvernement et les partenaires sous l’arbitrage du Président de la Transition, Chef de l’Etat, le General, Brice Clotaire Oligui Nguema. L’organe aurait pour rôle, indique-t-on, de promouvoir le travail décent au Gabon.
« Monsieur le Président de la Transition, il est urgent de mettre l’accent sur des politiques sociales plus inclusives, s’appuyant sur un système de dialogue social ambitieux, novateur et dynamique qui ne laisse aucun travailleur de côté », a-t-il souhaité.
Camille Boussoughou
Les Bongos ont laissé votre pays, pourquoi les greves?En oubliant que les vrais diables,démons,ce sont la qui sont assis sur leurs gros gros salaires, qui se dit opposants, société civile vous entender encore parler? Tout ça restera un jour,