Quatre membres de la rédaction du média en ligne Gabon média time (GMT) sont convoqués ce mercredi matin à la Direction générale des recherches (DGR) suite à une série de publications pointant des irrégularités lors de la perquisition au domicile de Ian Ghislain Ngoulou où des valises surchargées de billets de banque avaient été saisies.
Sur la liste des quatre journalistes attendus ce matin à 10 heures, le Directeur de publication Harold Leka, le journaliste qui a posé sa voix sur le sujet vidéo, le monteur et le réalisateur.
Au lieu d’être à leur poste de travail, ce beau monde se retrouve au camp Roux ou DGR, un service dont la simple évocation suscite la peur et la crainte.
Joint par la rédaction de Gabonactu.com, Harold Leka regrette cette convocation qui intervient au mépris du code de la communication qui dépénalise les délits de presse en République gabonaise. La convocation viole la loi gabonaise concernant la presse, a-t-il insisté.
Motif
Les journalistes sont convoqués suite à des publications qui décortiquent un sonore dont la voix serait celle du procureur de la République, André Patrick Roponat.
Dans la de vidéo tournée lors de la perquisition chez Ian Ghislain Ngoulou, ancien Directeur de cabinet de Noureddin Bongo, l’on entend une voix dire : « mets ça dans l’enveloppe, tu vas aller compter au bureau ». GMT croit savoir que la voix est celle du procureur de la République.
Grave irrégularité
GMT s’interroge finalement sur la régularité de la perquisition. « Une injonction qui porte atteinte aux règles inhérentes aux conditions générales des saisies », souligne le média qui rappelle « qu’après saisie d’espèces, le total est censé être mentionné dans un procès-verbal contresigné. La computation doit être faite sur le lieu de la saisie en présence des forces de l’ordre ». Ceci n’a pas été le cas, conclu le journal.
« Nous ne pensons pas que l’article de GMT ne reposait sur aucun fait et que les informations y contenues auraient été obtenues hors de toute norme éthique journalistique », a pour sa part fait remarquer l’Union internationale de la presse francophone section Gabon, dans un communiqué.
« L’UPF condamne cet acte d’abus de pouvoir et se réserve le droit de saisir des instances internationales habilitées, dont sa représentation, afin d’exercer une pression contre cette décision », conclu le communiqué.
Mis en cause, le Procureur de la République n’a pas publiquement communiqué. Un de ses proches, s’exprimant sous couvert de l’anonymat, a regretté que le magistrat soit jeté en pâture sans lui avoir accordé la possibilité de s’exprimer.
Antoine Relaxe
Non non les Bongos étaient vos dictateurs,le régime des militaires sont meilleurs, c’est la démocratie ,liberté, la dignité des gabonais. PURE CONNERIES,BARBARIES,Dans quel pays au monde où il y a le développement, bien être des citoyens à cause des militaires dans la gestion du pays zero.