Au terme de son assemblée générale tenue à Libreville pendant plusieurs jours, le Conseil national de la démocratie (CND), institution composé des leaders provenant de la centaine des partis politiques que compte le pays, a, proposé dans l’optique de la restauration des institutions, la mise en place d’une commission électorale réellement indépendante qui doit remplacer le Centre gabonais des élections (CGE), à l’origine de l’organisation des élections générales (présidentielle, législatives et locales) chaotiques du 26 août 2023.
La suppression du Senat, le retour au scrutin à deux tours, l’introduction des représentants des confessions religieuses dans le processus électoral, la rédaction d’une nouvelle constitution et d’un nouveau code électoral plus démocratique, constituent entre autres propositions.
Pour mieux affiner ces propositions, le président du CND, Séraphin Ndaot Rembogo, a, l’issue de cette assemblée générale, plaidé pour que le gouvernement mette à disposition un budget pour organiser la 2ème session ordinaire de l’organe qu’il dirige.
Il a sollicité du Premier Ministre, Raymond Ndong Sima, d’ordonner le décaissement des fonds afin d’organiser ladite session au plus tard le 04 octobre prochain. Le CND n’ayant aucune ligne budgétaire pour son fonctionnement.
Camille Boussoughou