L’un était solidement assis dans son fauteuil de ministre au moment du coup d’Etat du 30 août 2023. L’autre avait quitté ses fonctions un an avant. Et pourtant ils sont allés à sans famille le même jour. Pourquoi ?
Vincent de Paul Massassa occupait les fonctions de ministre du Pétrole et du gaz depuis 4 ans. A ce poste, il était l’un des puissants hommes d’Etat gabonais dans les différents gouvernements d’Ali Bongo qui se sont succédés pendant ces 4 dernières années.
Dès les premières heures du putsch du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), Vincent de Paul Massassa est le premier désormais ancien ministre d’Ali Bongo mis sur le viseur. Très tôt, il a été entendu et très longuement par la puissante Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire plus connue sous son petit nom B2.
Figure de proue du gouvernement, Vincent de Paul Massassa a ensuite été présenté au parquet où il a été inculpé et placé sous mandat de dépôt, le vendredi 22 septembre, pour détournement de fonds publics, concussion et blanchiment de capitaux.
« Des documents compromettants ont été trouvés lors d’une perquisition chez lui », a confié à Gabonactu.com une source bien informée.
La politique n’est pas cependant à exclure dans l’action judiciaire contre Massassa connu pourtant comme un homme discret, simple et sans histoires. Le désormais ministre du Pétrole paierait de ses relations de sang avec Ian Ngoulou, l’ancien Directeur de cabinet de Noureddin Bongo.
Les mêmes relations avec Ian Ngoulou couteraient aujourd’hui sa liberté à l’ex ministre Léon Armel Bounda Balondzi. Les deux hommes sont unis par les liens du mariage.
Limogé, le lundi 12 septembre 2022, du ministère des Travaux publics, de l’Equipement et des Infrastructures pour « insuffisance de résultats », Léon Armel Bounda Balonzi avait été nommé le 13 octobre 2022 + soit un mois après + Président du Conseil d’administration du Fonds autonome national d’entretien routier (FANER). Ian Ngoulou aurait été à la manœuvre.
Aujourd’hui, la justice poursuit ce grand « tchatcheur » pour corruption et association de malfaiteurs. Il recevait des grands cadeaux, notamment des voitures, selon une source judiciaire.
A qui le tour demain ?
Carl Nsitou
Helooooo
Bonour a toute cette famille
Bonjour svp