Les ex-employés de Stram durant l’assemblée générale du 05 septembre à Port-Gentil © Gabonactu.com
Jadis fleuron du transport maritime et de la logistique auprès des sociétés pétrolières de la province de l’Ogooué-Maritime, l’entreprise gabono-marocaine Satram est à terre après le décès de son patron. Des guerres entre différents actionnaires ont plongé la structure dans méandres de l’océan. Les conséquences sont énormes à ce jour, et les employés souffrent de jour en jour. Actuellement ils totalisent plus d’une cinquantaine de mois d’arriérés de salaires, et des indemnités liées aux congés. Ce 5 septembre à Port-Gentil, les coordinations des délégués du personnel conduit par Yvon François Solomba, ont interpellé le Président du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le général Brice Oligui Nguema, Président de la Transition, pour qu’enfin leur situation trouve un écho favorable.
« Le présent courrier est établi pour solliciter une intervention imminente auprès de votre autorité, afin de débloquer le paiement de nos arriérés de salaires », implore Yvon François Solomba, coordonnateur des délégués du personnel de Satram EGCA.
Depuis des années déjà, plusieurs agents sont morts, d’autres ont été chassés des maisons qu’ils louaient, certains ont décidé de dormir avec femmes et enfants, dans les locaux de la direction provinciale où même dans des conteneurs. La situation est grave au point où plusieurs enfants ne vont plus à l’école, par manque de moyens de la part de leurs parents.
Depuis le 18 août 2020, les responsables de l’entreprise ont été inculpés par le Procureur de la République, pour détournements et abus de biens sociaux. C’est pourquoi leur déclaration de ce mardi 5 septembre, vise à sonner le glas dans cette affaire qui a fait tant de mal aux employés.
« Très respectueusement nous avons l’honneur de réitérer cette demande d’intervention, au nom de l’ensemble des compatriotes de ladite société, nous nous tenons à votre entière disposition, pour conférer de ce problème crucial », a-t-il insisté avec beaucoup d’espoir.
Vincent Ranozinault
Il n’est plus à près sise que d’autres en été licencié de manière que l’on qualifierais d’abusif conformément au code du travail en République Gabonaise puisse le droit et les manes de nos père bénisse le Gabon