Le nouvel homme fort du Gabon, Brice Oligui Nguéma qui plane dans son petit nuage semble être résolu à réussir sa mission de réconcilier les gabonais et surtout de redonner au Gabon ses lettres de noblesse perdues depuis quelques années.
Sitôt après sa prestation de serment, le président de la Transition a quitté le luxueux palais présidentiel pour aller dans le 1er arrondissement où réside l’unique gabonais dont l’absence à son « sacre » a été très remarquable. Ce gabonais « rebelle » c’est Albert Ondo Ossa qui revendique sa victoire à l’élection présidentielle du 26 août dernier.
De quoi ont-ils parlé ? On ne sait pas. Mais le tweet du président de la Transition est assez clair :
« Aujourd’hui, je me suis rendu au domicile du Pr.
@OndoOssaA_ avec lequel j’ai pu échanger en toute convivialité, dans un esprit de franchise et de constructivité« .
Celui d’Albert Ondo Ossa en dit long : « Aujourd’hui à mon domicile, j’ai pu en toute intimité et collégialité m’entretenir avec le Président de la Transition et la restauration des institutions (CTRI). Osons croire à un avenir meilleur et resplendissant pour notre cher pays le Gabon ».
Exclusion de la CEEAC
Sans tirer des obus ou des mitraillettes sur son adversaire, l’officier général semble avoir ramené à la raison ce professeur d’économie dont la hauteur du verbe est une marque de fabrique.
Autre hauteur d’esprit de ce militaire, le bon accueil de la mission de bons offices conduite par le président centrafricain Faustin Archange Touadera.
Oligui Nguéma n’a pas jeté sa « presse » pour s’acharner sur la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) qui la veille a exclu le Gabon suite à ce changement de régime.
Au contraire le général s’est personnellement rendu à l’aéroport accueillir l’émissaire de la CEEAC venu lui faire pression pour vite rendre le pouvoir aux civils.
Oligui Nguéma a montré à Touadera qu’il n’a rien à cacher. Reste à sa voir s’il ouvrira les portes de la résidence où est assigné Ali Bongo.
Libération des prisonniers
Le président du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a posé un autre acte qui lui vaut l’estime de ses compatriotes : la libération des prisonniers. Chose promise, chose due. Jean Remy Yama le puissant leader syndical, Léandre Nzue ancien maire de Libreville et Renaud Allogo Akue ancien Directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) ont été libérés juste au lendemain de la prestation de serment du président de la Transition.
Comme quoi, les premiers pas du nouveau président semblent s’orienter dans la bonne direction, celle rêver par le peuple.
Carl Nsitou
La boucle est bouclée. Il est te.ps de se mettre au travail. Les retraités attendent des actes car comme disent les anglais, les actes posés parlent plus fort que des mots
Comment comprendre ou accepter de telles choses tout ça justifie le discours de sakosy au Afrique on fait sortir les voleurs d’argent public,Ali que les cyniques, ingrats,voleurs,insultent oublient le bien fait les Bongos ont fabriqué, transformé, donné le travail. Et acceptent que les voleurs d’argent soient libérés.