Libreville négocie une nouvelle ligne de chemin de fer avec une multinationale sud-africaine

Le Gabon approfondie ses discussions avec la société sud-africaine QGMI Corporate pour la construction d’une nouvelle voie de chemin de fer dans le but d’augmenter ses capacités de transport de minerai de manganèse, de bois et autres marchandises.

Mercredi, le Premier Ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze a échangé avec une délégation de la société venue approfondir sa connaissance du dossier à Libreville. Les deux parties avaient déjà entamé les négociations lors du forum Crans Montana 2023 tenu en juin dernier à Bruxelles en Belgique.

Le Premier ministre gabonais avait conduit la délégation gabonaise lors du forum bruxellois.

Ce mercredi Bilie By Nze était accompagné de son ministre des Transports, Roger Auguste Bibaye Itandas.

La société QGMI Corporate est un groupe global d’infrastructures, spécialisé dans le développement, la conception de structures et l’exécution de projets de génie civil. Elle a réalisé plusieurs projets routiers au Ghana, en Ouganda, en Angola et au Bénin.

Principal producteur mondial de manganèse et de bois tropicaux, le Gabon fait actuellement face à la vétusté de son chemin de fer et surtout à une saturation du trafic sur son unique ligne ferroviaire dont le premier tronçon avait été construit en 1974. La construction d’une seconde voie est considérée comme la solution idéale pour désengorger le Transgabonais (Owendo-Franceville) qui s’étant sur environ 650 Km.

Carl Nsitou

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