Le rejet de sa candidature à la présidentielle, par le Centre gabonais des élections(CGE) est une pilule difficile à avaler pour le président du Centre des libéraux réformateurs (CLR), Jean Boniface Assélé. L’acteur politique dit avoir été victime d’une machination et entend réunir toute les preuves pour se défendre.
Pour démontrer sa détermination, mais surtout sa bonne foi devant ses électeurs, le président du Centre des libéraux réformateurs, Jean Boniface Assélé entend mettre en avant tous les éléments à sa disposition. Dans un exposé le 26 juillet, l’acteur politique a affirmé, qu’alors qu’il faisait bien partie des 20 dossiers validés par le Centre Gabonais des Elections, c’est à travers des articles de presse qu’il a appris le rejet de sa candidature. Un constat fait par les médias, lors de la publication officielle de la liste des candidatures retenues pour la présidentielle, le 24 juillet. Soit 8 jours après la clôture du dépôt des dossiers.
« Le CGE avait le temps de me permettre d’apporter des explications face à cette situation. Qui est venue contester ma candidature ? Le CGE m’a fait savoir que c’est le regroupement de la majorité qui avait initié ce recours sans me donner le ou les noms des requérants », a-t-il déclaré, précisant, par ailleurs, que la majorité n’a pas qualité d’introduire au CGE une requête en contestation de sa candidature, conformément à l’article 66 de la loi électorale.
Il s’agirait donc d’une mauvaise lecture de la loi électorale. « Je pense que le CGE a confondu Parti politique et Groupement de partis politiques. C’est curieux, en effet, sur les documents, il y a une déclaration sur l’honneur où il est fait mention de parti politique et non de regroupement politique. Ma candidature ne viole nullement cet article (…). Il ne fait aucun doute que je vais poursuivre en justice le ou les auteurs de cette honteuse machination contre ma personne, et qui porte atteinte à ma bonne foi devant mes électeurs ». a-t-il poursuivi.
Convaincu de faire les frais de ceux qu’ils qualifient de ‘’promoteurs du grand remplacement’’, le Général d’armée à la retraite s’est dit confiant, après avoir introduit un recours à la Cour constitutionnelle le 25 juillet, pour que sa candidature soit validée. Il n’entend d’ailleurs céder à aucune pression, menace, chantage, marchandage, achat de conscience.
Estelle Amvane