Le président du Rassemblement pour le Gabon (RPG), Laurent Angue Mezui, un des leaders de l’opposition dite « républicaine et responsable » ayant participé à la concertation politique convoquée par le Chef de l’Etat, Ali Bongo du 13 au 23 février dernier pour mettre en place les conditions d’une élection transparente aux lendemains apaisés, a, dans un point de presse, laissé entendre ses appréhensions sur cette éventualité.
« Les élections générales qui pointent à l’horizon, seront tout sauf transparentes », s’est inquiété M. Angue Mezui, visiblement courroucé par « les évolutions politiques actuelles », découlant de la révision controversée du code électoral il y a quelques jours.
Pour lui, « l’issue apocalyptique de ces élections se dessine peu à peu sous nos yeux sans que les tenants du pouvoir s’en émeuvent ».
Le leader du parti créé par le père Paul Mba Abessole, n’a pas manqué d’appel ses concitoyens à un sursaut patriotique pour dit-t-il, « revendiquer la transition politique pacifique gage d’une refondation du Gabon ».
Le RPG a de ce fait lancé une pétition. Plus de 300 mille gabonais auraient déjà signé le document demandant la mise en place de cette transition pacifique dans le pays.
Le Gabon va organiser le 26 août 2023, pour la première de son histoire démocratique, des élections générales (présidentielle, législatives et locales). Plus de 20 candidats sont en lice dont le président sortant, Ali Bongo Ondimba qui brigue un 3ème mandat.
Sydney IVEMBI