Les parties prenantes au programme routier d’investissement prioritaire posant pour la postérité après la réunion du 23 juin à Libreville © D.R
Le Chef de l’Etat, Ali Bongo, a, récemment instruit le gouvernement d’élaborer un programme d’urgence dans le but de couvrir les besoins entretien routier et d’investissement. Dans le cadre de l’exécution de ce programme, le Ministre des Travaux Publics, de l’équipement et des infrastructures, chargé de la connexion des territoires, Toussaint Nkouma Emane, a, initié le 23 juin dernier une rencontre technique avec les différentes administrations, les responsables des entreprises engagées et ceux de BGFI Bank qui finance à hauteur de 60 milliards de FCFA ce programme de relance des chantiers routiers en arrêt depuis de nombreuses années.
Les axes concernés par ce programme de construction de routes sont, Moanda-Bakoumba, Ndendé-Tchibanga, entre autres. Pour le Ministre Toussaint Nkouna Emane, « Moabi est dans le spot, mais il y a quelques préalables qu’il faut pouvoir lever, nous sommes en train d’y travailler ; et puis, il y a aussi Forassol-Mbega qui font partie de ce spot des travaux à relancer le plus rapidement possible ».
Globalement, près de 2000 kilomètres des routes sont concernés par les travaux de relance, y compris ceux d’entretien des routes en terre. Dans cette veine, certains travaux ont déjà été lancés par les entreprises dont les contrats ont dûment été signés. Ce qui donne au moins 500 kilomètres de travaux réalisés à ce jour, indique-t-on. Ce sont plus de huit marchés qui ont démarré.
De leur côté, les entreprises engagées se disent satisfaites car elles ont été rassurées par le ministre des Travaux Publics. Elles se disent donc prêtes à démarrer les chantiers. C’est le cas Morgan BT qui a soutenu que les préalables qui s’imposaient ont trouvé solution. L’entreprise est chargée d’aménager l’axe routier, Koumameyong-Bouée dans la province de l’Ogooué Ivindo.
« Aujourd’hui, les garanties que nous a apportées monsieur le Ministre, nous pouvons sans équivoque démarrer les chantiers », a expliqué Eric Ekomba, Directeur de Morgan BT.
Afin de permettre un bon déroulement de ces travaux, l’administration financière à travers le Ministère du Budget et des Comptes Publics, et celui de l’Economie ont reçu les instructions pour mettre en place une procédure allégée et efficace pour payer à temps tous les travaux qui seront effectués par les entreprises parties prenantes à la réalisation du programme d’urgence.
« Il s’agira pour nous, sous le contrôle du maître d’œuvre, de payer à bonne date tout ce qui aura été validé par les services des Travaux Publics (…), et rassurer aussi les opérateurs que les ressources pour payer ces travaux ont été sécurisées », a précisé Clotaire Obame Nze, Directeur général de la Dette.
Par rapport à la passation des marchés, ce rôle est revenu à la direction des marchés publics dont le rôle est d’accompagner le Ministère des Travaux Publics dans la passation de tous les marchés prioritaires,
« Nous pouvons dire que la passation s’est bien passée puisque nous assurons du respect de la réglementation, notamment, des principes clés de la commande publique qui sont le libre accès à l’acompte public, la transparence dans les résultats et toute la transparence dans l’analyse des offres (…), tous les projets ont passé avec succès toutes les étapes de contrôle de chez nous ; beaucoup sont approuvés, il ne reste que très peu qui devront venir vers nous pour la correction finale », a soutenu, Eugène Pénefort Mintsa Oyame, Directeur des Marchés publics.
Antoine Relaxe