Les supputations vont bon train et la rumeur enfle autour d’une éventuelle rencontre entre Ali Bongo Ondimba et Jean Ping dans les tout prochains jours à Paris.
L’initiative serait à mettre à l’actif du Président français Emmanuel Macron, en marge d’un sommet sur le nouveau pacte financier mondial, du 22 au 23 juin en cours, préalable à la COP 28, prévue en novembre prochain aux Émirats Arabes Unis.
Selon certaines sources dignes de foi, cette rencontre au haut sommet entre le Président gabonais et son plus farouche opposant, fait actuellement l’objet d’actives préparations entre les émissaires des deux parties, présents dans la capitale française depuis quelques jours; sous la houlette du Roi du Maroc, Mohammed VI, également en séjour en France.
Un faisceau de troublantes coïncidences viennent à corroborer l’hypothèse de cette fort probable rencontre entre Ali et PING qui se querellent le fauteuil présidentiel gabonais depuis 2016.
Il est notamment mis en évidence le fait que Jean Ping est à nouveau autorisé à voyager après que son passeport ait été confisqué près de sept (7) ans durant.
Transition politique
Gabonactu.com a également reçu confirmation de la présence actuellement à Paris de nombreux dignitaires du pouvoir gabonais parmi lesquels, les Présidents des deux (2) chambres du parlement.
La seule inconnue demeure l’ordre du jour et les objectifs visés par cette « fameuse » rencontre qui alimente toutes les conversations dans les salons feutrés de la capitale gabonaise.
Donné officiellement second, à l’issue de la dernière élection présidentielle chahutée de 2016, Jean Ping alors candidat unique de toute l’opposition n’a jamais reconnu la victoire d’Ali Bongo Ondimba et se considère toujours comme le Président élu par les gabonais lors du dernier scrutin présidentiel.
Sur le bout des lèvres, beaucoup de partisans de Jean Ping soutiennent que Ping aurait accepté cette rencontre pour convenir avec Ali Bongo d’une transition politique pour mieux préparer la prochaine élection présidentielle. Ping jouerait un rôle important durant cette transition. Il reste que dans le camp d’Ali Bongo les faucons ne veulent rien céder. Au contraire, ils appuient sur l’accélérateur pour organiser le prochain scrutin en août afin de conserver pour eux-mêmes tout le beefsteak.
Féeodora Séphora