Les éléments de la police judiciaire de la province de la Ngounié, en collaboration avec la direction provinciale des Eaux et Forêts et l’ONG Conservation Justice, ont mis le grappin sur trois présumés trafiquants de 12 pointes d’ivoire à Fougamou et Imènou, un village situé non loin de Lambaréné.
Les mis en cause dont les identités n’ont pas été dévoilées, ont été arrêtés il y’a quelques jours avec douze pointes d’ivoire. Il y’a moins d’une semaine, alors qu’il tentait de dealer sa cargaison de pointes d’ivoire, un ressortissant burkinabé a été péché sèchement par les OPJ.
C’est finalement à Imènou, une petite bourgade située à plus de 40 kilomètres de Lambaréné que le « cerveau », de la bande a été interpellé après qu’un de ses acolytes ait été saisi au marché de Fougamou en pleine commercialisation de défenses d’éléphants.
Après plusieurs jours de garde à vue, ils ont été transférés sur Libreville auprès du procureur de la République. Ces présumés auteurs de trafic d’ivoire encourent chacun dix ans de prison d’après les articles 390 et 392, du nouveau code pénal en République gabonaise, assortie d’une amande estimée au quintuple du prix de vente de la marchandise.
Chaque année, près de 30.000 éléphants sont tués en Afrique par les braconniers, selon l’ONG Conservation Justice. Ces braconniers sont alimentés et organisés par des réseaux de trafiquants internationaux.
Au Gabon, aucune province n’est épargnée par ce phénomène. Le cas probant, l’arrestation en octobre dernier de cinq présumés trafiquants d’ivoire pris la main dans le sac dans le sud du pays, avec huit défenses pour un poids réel de 40 kg.
Dernièrement, une cargaison en provenance du Cameroun pour le Gabon, 626 kg d’ivoire avait été saisie. En 12 ans, plus de 500 trafiquants de faune, principalement d’ivoire, ont été arrêtés et condamnés grâce au partenariat entre Conservation Justice et les autorités gabonaises.
Antoine Relaxe