L’Union nationale Initiale (UNI) se porte bien. C’est du moins ce qui ressort de la vaste série d’installations, des nouveaux militants qui ont fait leur rentrée solennelle, le vendredi 2 juin dernier à Port-Gentil en présence du leader du parti, Paul-Marie Gondjout.
Il s’agit entre autre d’Arnaud Mpira, Firmin Gnoundou, Jonas-Samson Manfoumbi-Koumba, Saint-Omer Nguema et Paul Maganga Mbandinga qui ont arboré fièrement les couleurs de l’UNI. Ces derniers occupent respectivement les fonctions de provincial, communal, délégué administratif, chargé de la communication et trésorier.
Au cours de cette rencontre, les responsables provinciaux ont fait savoir à la présidence de l’UNI, les problèmes qui compliquent le quotidien de la population dans la capitale économique notamment le chômage, la précarité, la criminalité etc…
« Vous pouvez compter sur nous. Mais la situation actuelle de Port-Gentil, est la résultante des mauvais choix politiques proposés par le parti au pouvoir. Le PDG a fait son temps ! S’en est trop ! », a répondu M. Gondjout s’adressant aux cadres et militants de son parti.
Renvoyés à l’exercice de leurs fonctions, Paul-Marie Gondjout a invité les nouveaux militants, à poser les jalons de l’Union nationale initiale dans les coins et recoins de la province de l’Ogooué-Maritime.
« Je vous exhorte tous à participer à la construction de notre pays, de Port-Gentil qui a trop souffert. J’attends de la représentation provinciale, communale et départementale que vous puissiez montrer autre chose. Et ici à Port-Gentil, vous avez cette responsabilité. Le chômage n’est pas une fatalité, battons-nous », a déclaré Paul-Marie Gondjout pour galvaniser ses troupes.
L’appropriation par les gabonais de leur pays pour une cohésion sociale, faisait également partie des propositions faites par Paul-Marie Gondjout lors de son allocution.
« Nous avons laissé les autres construire notre maison jusqu’à la fin. Maintenant nous pensons qu’ils doivent sortir. (…) Le grand risque est de voir les gabonais perdre leur existence politique dans leur propre pays, au profit des gens venues d’ailleurs », a-t-il averti avant d’insister sur une prise de conscience collective devant redonner au Gabon son image d’antan.
« Aujourd’hui les étrangers se moquent de nous. Et nous ne pouvions plus continuer comme ça. Levons-nous gabonais et montrons que ce pays est un. Il n’est pas question qu’un seul parti gère la cité », a-t-il conclu.
UNI est un très jeune parti politique issue de la scission de l’Union nationale (UN, opposition). Créée en juillet 2022, l’UNI a obtenu son récépissé le 5 janvier 2023. Son leader n’a pas encore publiquement annoncé s’il sera candidat à la prochaine élection présidentielle ou pas. Le parti ambitionne cependant de se jeter dans la course lors des élections législatives et locales à venir.
Vincent Ranozinault
Soucieux du devenir du Gabon de demain, il était plus que temps qu’un gabonais se lève pour raviver la flamme d’espoir qui sommeillait en nous avec un projet politique cohérent, pouvant s’adapter à nos propres réalités et des revendications qui s’y cadrent