Dans sa livraison du 22 mai, Africa intelligence, révèle des informations accablantes qui épinglent plusieurs hauts responsables gabonais, découlant de la puante affaire qui oppose l’entreprise Sericom du défunt Santullo à l’État gabonais. Dans son article intitulé : « Gabon : les e-mails qui inquiètent Libreville », le média très introduit indique ce qui suit :
« À la demande de la Procureure des Suisse Lausanne, Graziella de Falco Haldemann, la France a interrogé plusieurs anciens associés de l’homme d’affaire italien, décédé en 2018, notamment Jean Pierre Louvet, ancien Directeur financier de Sericom et Pierre Alain Loizeau . Ces derniers ont transmis un certain nombre de documents à la justice française, ayant permis de relancer le dossier. Ces correspondances provenant des responsables gabonais, sollicitant des gratifications de la part de l’entreprise.
Des audits révèlent que tous les marchés d’une valeur de 400 milliards avaient été conclus sans appel d’offre, laissant penser à des soupçons de surfacturation et de pot- de- vin. Les correspondances examinées par les enquêteurs français en présence de la Procureure suisse, chargée du dossier, proviennent de plusieurs responsables gabonais.
Les documents examinés par le pôle financier du tribunal judiciaire de Paris mettent le Gabon dans une mauvaise posture. Le pays risque de voir certains de ses responsables éclaboussés par des e-mails transmis à la justice française ».
Source : AI et Antoine Relaxe