Présentés devant la presse le lundi 23 Avril dernier, huit présumés criminels dont l’identité n’a toujours pas été révélée et qui semaient la terreur dans les rues de Libreville, viennent d’être interpellés par les éléments de la Police Judiciaire. Âgés entre 20 et 30 ans, ces derniers biens connus des services de renseignement sont poursuivis pour plusieurs vols aggravés.
Sans emploi, ils auraient dépossédé de leurs biens, les populations régulièrement victimes. Cette belle prise est à mettre à l’actif de la préfecture de police de Libreville qui, au travers d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, a permis de mettre le grappin sur ces indélicats.
En effet dans l’une d’entre elles qui aurait été prise à la hauteur des Pk 13, ont y aperçoit un jeune homme tee-shirt vert armé d’un couteau, qui tentait de planter le couteau sur sa victime.
Selon un des mis en cause, « depuis la prison on s’est dit que lorsqu’on allait se voir dehors, on allait s’affronter, je n’avais pas l’intention de lui piquer le couteau mais plutôt, de l’effrayer pour prendre sa sacoche ».
Au quartier Poste d’Akébé sis dans le 3ème arrondissement de Libreville, c’est malheureusement un taximan qui a payé les frais de sa maladresse. En garant son véhicule à usage commercial, le conducteur du taxi aurait attiré son bourreau affamé avec son téléphone portable qui aurait laissé visible non loin du colorant. Dans cette seconde vidéo diffusée, on peut voir le présumé bandit avec un métal en main, essayant de défoncer la portière pour récupérer le butin.
« J’avais faim, j’ai vu un taximan qui a garé avec son téléphone en main, j’ai mis ma main et je l’ai soutiré », a-t-il avoué.
Dans cette rafle qui a duré le temps d’une journée, trois autres ont été appréhendés à la suite du vol d’un téléviseur plasma aux Trois Quartiers, dans le 1er arrondissement de la capitale gabonaise. Des vidéos amateurs qui ont permis aux enquêteurs d’identifier leurs cibles et de les mettre hors d’état de nuire afin que les populations retrouvent la paix et la quiétude.
Ces derniers vont être présentés devant le Procureur de la République pour répondre de leurs forfaitures. À la suite de cela, ils seront jetés à la prison centrale du gros bouquet en attendant leur procès. Ils encourent des peines d’emprisonnement allant de cinq à dix ans selon les dispositions des articles 93, 230 et 292 du Code pénal gabonais.
Vincent Ranozinault
