Membre actif et porte-parole de « Copil Citoyen », plateforme de la société civile, Geoffroy Foumboula Libeka Makosso, a, dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, dénoncé et déploré la posture antidémocratique de l’opposition gabonaise qui s’oppose à ce que les leaders de la société civile et religieux, intègrent le bureau du Centre gabonais des élections (CGE), pour peser de leur poids afin de donner les possibilités d’une alternance au Gabon.
« Soyons très vigilant, ne nous laissons pas distraire par les acteurs de l’opposition », a prévenu M. Foumboula Libeka Makosso, se questionnant par la suite « pourquoi est-ce que l’opposition gabonaise s’oppose à ce que la société civile et les confessions religieuses puissent faire partie du CGE ? ».
Pour lui, si l’opposition gabonaise souhaitait l’alternance politique à la tête du pays, elle devrait militer pour changer les « des règles du jeu », comme au Benin, au Sénégal, en RDC et au Kenya, où l’on trouve les leaders de la société civile dans les commissions électorales.
« Ces pays organisent des élections avec moins des contestations », a-t-il fait savoir.
Le CGE compte sept (07) membres dont un président qui est un haut cadre de l’administration. Il y a trois (03) représentants de la majorité et trois (03) autres de l’opposition.
Dans le cadre du renouvellement du bureau de cette institution qui va organiser les prochaines élections générales (présidentielle, législatives et locales) de 2023, l’opposition gabonaise est divisée. Elle n’arrive pas à s’accorder pour designer ses neuf (09) représentants dans la commission ad hoc devant mettre en place le bureau du CGE
Sydney IVEMBI