C’est avec détermination, courage, abnégation et bravoure que les éléments des Forces de police nationale, via l’Unité Spéciale d’intervention dépêchée depuis Libreville, ont effectué 24 janvier 2023, une rafle dans plusieurs quartiers malfamés de Port-Gentil. Dans leurs filets, ils ont pu mettre la main sur trente-huit bandits présumés vivant dans les ghettos des quartiers tels que ; Quartier-chic, Matanda, Banco à la Medellin, Sindara et Bilingue. Une opération qui vise à lutter de manière draconienne, contre le phénomène de braquage avec violence, la vente et la consommation des produits prohibés.
Saisis par les forces de l’ordre, ces voyous avaient dans leur gibecière : plusieurs bonbons de chanvre indien, du pitch en sachet, des plaquettes de tramadol, des pipes artisanales, des machettes, tournevis et couteaux et bien d’autres.
« Moi j’ai été attrapé avec de l’héroïne, deux petits trucs de six mille chacun. Je sais où on achète ça, je suis allé acheter ça au ghetto pour un petit à moi. C’est pas la première fois que j’achète ! », a reconnu Axel Bakissi un des mis en cause.
Passionné par les forces émotions, Rudy Vanel Nguema ne pouvait pas s’en passer ce jour-là. « Les policiers en venant m’ont saisi avec du tramadol, j’avais cinq dans une boîte d’allumettes et une petite pousse de cannabis. Oui je consomme régulièrement du chanvre et du tramadol depuis petit », a-t-il affirmé.
Mirna Pascale Didoungou alias la Senti Lova, la seule femme du groupe à avoir obtenu un séjour au commissariat central de Port-Gentil pour quelques jours, réfute fermement les charges qui pèsent sur elle.
« Je ne me reproche de rien ! Je ne sais pas pourquoi depuis là on me retient ici, vue que je n’avais rien en ma possession. Je comprends au final que c’est parce-que le quartier chic au ghetto, on vend la drogue partout. J’étais une consommatrice avant, mais j’ai arrêté », précise-t-elle.
C’est ce qu’a également fait Audrey Dimitri Boussougou, qui avait un sac à dos contenant plusieurs bottes de chanvre. « J’ai pris le sac qu’une personne avait laissé au bar pour le lui remettre, et c’est là qu’on m’a pris. Je ne savais pas que y’avait treize bottes de chanvre dedans », a laissé entendre le récidiviste.
Vincent Ranozinault