Zéro arrestation, zéro mort et zéro casse en 2023, dixit Gabin Yalandzel

En campagne de sensibilisation à Owendo, le président du mouvement « Gabon Ma Patrie », Gabin Yalandzel a engagé les jeunes à faire de sorte qu’après la présidentielle de 2023 qu’il y est zéro arrestation, zéro mort et zéro casse au Gabon.

« Nous avons mis ce mouvement pour sensibiliser les jeunes surtout pendant la période post-électorale parce que nous savons que pendant cette période les jeunes souvent se mettent à casser et à brûler et malheureusement nous assistons à des pertes en vies humaines et à des arrestations », a déclaré Gabin Yalanzel, un casque marqué « Ali » vissé sur la tête.

« Ce mouvement qui se veut national a simplement pour but de sensibiliser les populations sur l’objectif zéro arrestation, zéro mort et zéro casse », a conclu ce jeune très engagé en faveur de l’actuel chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba à qui il voue son engagement militant.

Gabin Yalandzel n’est pas le premier à plaider publiquement pour des lendemains électoraux apaisés au Gabon. Depuis le retour du multipartisme, l’après publication des résultats des élections présidentielles est toujours émaillée par des troubles dans le pays au point où l’approche d’une élection présidentielle faire peur à la population.

Un groupe de jeunes dirigés par Pierryck Djodji Ngoma a créé, il y a plusieurs mois, le mouvement « zéro casse en 2023 ».

Le ministère de la Communication a de son côté ouvert récemment une réflexion devant aboutir sur l’organisation d’une campagne nationale sur le thème « zéro casse en 2023 ».

Depuis que ce débat a été mis sur la place publique, le pouvoir et l’opposition se jettent la responsabilité des violences post-électorales.

Pour le pouvoir, ce sont les militants de l’opposition qui se jettent dans la rue pour troubler l’ordre public.

L’opposition de son côté accuse le pouvoir de jouer au pompier pyromane. Le refus de la vérité des urnes par le pouvoir serait à l’origine des violences post-électorales a clairement indiqué le parti de l’opposition REAGIR dans une récente communication.  

Camille Boussoughou

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