Les membres du gouvernement et les marqueteurs en pleine réunion de crise le 29 décembre à Libreville © Gabonactu.com
Au terme d’une réunion de crise avec tous les marqueteurs présidés à son cabinet le 29 décembre 2022, le Ministre du Pétrole et du Gaz, Vincent De Paul Massassa, a, indiqué que les produits pétroliers (Carburant et Gaz), vont connaître sous peu un rationnement dans la province du Haut Ogooué et celle de l’Ogooué-lolo dans le sud-est du pays, en attendant que la situation de rupture de la voie ferrée survenue le 24 septembre courant, occasionné par un glissement de terrain, revienne à la normale.
« Nous avons compris que nous avons besoin de rationalisé la distribution, ce n’est pas la peine que quelqu’un qui arrive et qui sait qu’il n’a qu’un ménage, vienne se procurer 5 bouteilles de gaz alors qu’il connait qu’il y a des tensions aujourd’hui ; il serait souhaitable que nous soyons raisonnables », a indiqué M. Massassa.
Pour Jean Baptiste Bikalou, président du Groupement professionnel pétroliers (GPP), « quand on commence à rationné, il peut y avoir des moments de panique et autres ; pour que nos collaborateurs ne soient pas mis en danger, nous sollicitons la protection de la force publique pour que nous puissions servir de manière harmonieuse nos différents clients dans les provinces du Haut Ogooué et de l’Ogooué Lolo ».
Le 24 décembre dernier, un éboulement a occasionné le déraillement d’un train minéralier au PK333 dans les gares d’Offoué et de Booué dans la province de l’Ogooué Ivindo (nord-est). Ce déraillement a provoqué une rupture de la voie ferrée sur une distance de 200 mètres. Une rupture de la voie qui a pour conséquence, la difficulté d’approvisionnement des produits pétroliers dans ces deux provinces.
Durant cette réunion de crise, le gouvernement représenté au plus haut niveau par six Ministres (Travaux publics, Transport, Mines, Économie, environnement et Pétrole), ont examiné les stratégies à mettre en place pour reprendre très rapidement, par la route, le trafic des produits pétroliers vers les provinces sud-est du pays.
Il est envisagé la fermeture des bourbiers sur la route Ovan-Makokou-Okondja, ou ceux de la route économique pour permettre aux camions, de transporter en toute sécurité le Carburant et le Gaz dans ces provinces.
Les différents experts, ont évolué que le trafic sur chemin de fer ne pourra pas reprendre avant un mois. Les techniciens départements ministériels concernés, les forestiers, et ceux du Génie militaire mis à contribution, s’activent pour palier urgemment à la situation avant la fin des gros travaux de réparation de la voie ferrée qui devront plus de temps, indique-t-on.
Sydney IVEMBI
Dans quel pays existe t-il encore en 2023 des infrastructures vieillissantes, délabrées et piteuses, si ce n’est qu’au Gabon ? ou encore faut-il attendre le pire pour alerter les personnes en charge des questions y relatives? Ne dit-on pas que gouverner, c’est prévoir.
Ainsi, il ya absolument besoin d’une véritable prise de conscience de la classe politique gabonaise, mais également de ceux qui exercent le pouvoir politique dans notre pays, au regard des implications sociales et économique qui en dépendent. En tant que gabonaise, je suis vraiment consternée face à cette situation inquiétante qui traduit simplement l’opacité de nos acteurs et autorités politiques, en ce qui concerne l’intérêt de la nation. Leurs actes sont plus éloquents que les paroles. Et ce manque de patriotisme, imbibé d’une vision fallacieuse de voir le Gabon émergé, m’exaspére .
C’est comme ça ! Dira le gabonais lambda, qui aujourd’hui, ne saurait à quel saint se vouer afin de mettre un terme à son attente languissante.
Que demandons-nous (les gabonais)? si ce n’est des actions concrêtes, la vérité et la paix.
Un père de famille ne peut alimenter la maison voisine, s’il n’a au préalable penser à la sienne. Ou encore, ce même père de famille ne pensera qu’a lui, qu’après avoir répondu aux besoins des siens.
Enfin, M’approprier à nouveau ce sentiment de fierté de ma gabonité, est la sonorité de mon coeur.
Aimons le Gabon et aimons nous les uns les autres.
Ornelia MALONGO