Plusieurs entreprises exerçant dans le secteur du transport maritime menacent de cesser leurs activités. Il s’agit entre autres de Logimar 241 et de N.G.V SAS, qui fustigent la taxation du prix du carburant au prix industriel désirant un rabais à hauteur de 450 FCFA comme c’est le cas de la CNNII.
« Suite aux augmentations récurrentes du prix du gasoil qui est passé le 31 décembre 2021 au 1er septembre 2022 de 630 francs à 1145 francs, nous sollicitons un accompagnement par la réduction du prix du carburant à 450 francs CFA au même titre que la CNNII », ont réclamé ces transporteurs dans un courrier adressé au ministre des transports, Brice Constant Paillat.
Ces opérateurs économiques lésés envisageraient de paralyser le secteur maritime dans les tous prochains jours si le gouvernement ne met pas un peu d’eau dans son vin. Ils réclament également une facilité douanière visant à leur permettre de s’octroyer du matériel de rechange mécanique. Mais surtout l’établissement d’un forfait des opérations au niveau du port Môle à Libreville.
« Ici il est question de notre survie. Et si rien n’est fait, nous ne tarderons pas à mettre fin à nos activités avant de dresser un bilan, c’est inéluctable ! », ont-il prévenu.
Il faut préciser qu’une inflation est prévue d’ici mi-novembre par les opérateurs économiques qui comptent majorer le prix du billet Libreville-Port-Gentil à 50000 FCFA sur la classe économique et la classe affaire.
Pendant ce temps les populations continuent toujours de débourser 35 000 FCFA en classe économique et 50 000 FCFA en classe affaire, ce malgré la levée des restrictions liées à la pandémie à Coronavirus. Les compagnies maritimes envisageraient une grève générale illimitée.
Vincent Ranozinault
J’aimerais immigrés au Canada