Le président de la CPG, Alain Bâ Oumar accusé de gestion approximative © D.R
Plusieurs patrons d’entreprises, membres de la Confédération patronale gabonaise (CPG), ont démissionné pour, dit-on, gestion opaque et approximative dont ils reprocheraient à l’actuel président Alain Ba Oumar.
« Les syndicats et entreprises listes ci-dessous portent à la connaissance du public qu’ils ont mis fin à leur adhésion à la Confédération patronale gabonaise (CPG) », a indiqué un communiqué de la CPG datant du 20 avril 2022 dont Gabonactu a obtenu copie.
Les organisations syndicales démissionnaires sont notamment, l’Association professionnelle des établissements de crédit (APEC), le Syndicat des importateurs et exportateurs (SIMPEX), l’Union des représentants automobiles et industriels (URAI), le Syndicat des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics ( SEBTP), le Syndicat des sociétés hôtelières et restaurants (SSHR), le Groupement professionnel des pétroliers (GPP), le Groupement des transporteurs terrestres (GTT) et le Général business machines (GBM).
Certaines indiscrétions insinuent que, Alain Bâ Oumar dont le second mandat de 3 ans à la tête de la CPG prendra fin en 2023, est vivement contesté pour sa gestion scabreuse. Il aurait refusé de démissionner pour sauver la face. D’où cette fronde contre lui.
D’après le communiqué puant, « ces syndicats, leurs membres et les entreprises concernés ne sauraient être désormais associés aux activités et communications de la CPG, ni être engagés par les actes de celle-ci ».
Le patronat gabonais est la plus grande organisation qui pèse sur l’économie nationale. Il renferme 350 entreprises qui génèrent 80 % du Produit intérieur brut (PIB).
Les syndicats démissionnaires regroupent les entreprises les plus puissantes du Gabon. Pour eux, Alain Bâ Oumar a complètement dévié la ligne directrice du fonctionnement de la CPG dont il était devenu le dépositaire après son élection.
Le président actuel est accusé aussi de ne pas défendre valablement les intérêts de ce conglomérat d’entreprises.
Les démissionnaires refusent de créer une CPG bis. En attendant la fin du matin problématique d’Alain Bâ Oumar, ils vont se muer en regroupement de syndicats pour mieux défendre leurs intérêts.
Alain Bâ Oumar n’a pas pour le moment réagi.
Camille Boussoughou