La femme violemment frappée par un taximan mercredi en face de l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville serait une déséquilibrée mentale, selon les premiers éléments de l’enquête ouverte par la police.
Elle traînerait devant le campus de l’UOB et serait assez violente. Elle s’attaquerait notamment aux chauffeurs de taxi et aurait par le passé brisé plusieurs parebrises, selon une source proche du dossier.
L’enquête n’a pas encore établie les raisons de la rage du taximan qui s’est mis à frapper la jeune femme avec une ceinture. La scène au milieu de la chaussée et en pleine journée, filmée par un amateur, a choquée plus d’une personne.
Dans un communiqué mercredi soir, le ministre de l’Intérieur Lambert Noël Matha a sommé la police de retrouver le violent taximan pour répondre de ses actes devant la justice.
A sa prise de fonction il y a 2 ans, l’actuel ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong avait promis ramasser tous les malades mentaux errants à Libreville dans un bref délai. Démarré en trombe, le projet s’est rapidement étiolé. La direction de la santé mentale de Melen manque de tout (même les tranquillisant) pour la prise en charge de ces malades souvent abandonnés par la famille.
Marie Dorothée
Moi je tiens le Gouvernement pour responsable.Le gouvernement devrait mieux prendre en charge ces fous qui représentent un danger pour les populations..