La Banque des Etats d’Afrique centrale (BEAC), a suivant une importante recommandation découlant de la réunion tenue le 17 novembre 2021 à Douala au Cameroun, décidé que les entreprises extractives opérant au sein de Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) devront, dès le 1er janvier 2022, rapatrier et céder à la banque centrale au moins 35 % des devises provenant de la vente des minerais et des hydrocarbures sur le marché international.
Selon Jeune Afrique, ce changement intervient après l’obtention de deux moratoires repoussant, pour ces sociétés, l’application d’une nouvelle réglementation de changes entrée en vigueur le 1er mars 2019.
D’après une étude comparative de la branche tunisienne du cabinet d’expertise comptable BDO réalisée grâce à un financement de la Banque mondiale, la BEAC se montre plus conciliante que ses consœurs de 17 pays africains et sud-américains, « qui exigent un rapatriement intégral des devises issues de l’exportation des minerais et des hydrocarbures ».
Antoine Relaxe