La question était au centre d’une séance de travail entre le Directeur général du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), Dr Marie-Thérèse Vané Ndong-Obiang et une délégation des membres de l’Alliance franco africaine pour le traitement de l’hémophilie (AFATH), conduits par le Professeur Philippe De Mooerlose, par ailleurs responsable du pôle médical de l’Association française des hémophiles (AFH).
Cet entretien donnait en réalité le ton à la mission de la délégation française au Gabon, destinée à collecter les données et informations nécessaires à l’optimisation des conditions de prise en charge de l’hémophilie et des autres troubles constitutionnels de la coagulation.
Objectifs de la mission, améliorer les performances des professionnels de santé et accompagner la création et la mise en œuvre d’un programme de sensibilisation, de diagnostic et de prise en charge de l’hémophilie.
C’est un vaste programme, a soutenu Pr Philippe De Mooerlose, avec à la clé plusieurs activités, notamment des ateliers de formations en biologie médicale et des consultations destinées au dépistage de l’hémophilie, dont la première phase se tient actuellement, jusqu’au 26 novembre en cours au Chul.
Cette initiative est en toute logique saluée par le Directeur général du Chul qui a souhaité que ces échanges de bonnes pratiques permettent une mise à jour des recherches, des savoirs et des pratiques pour une meilleure prise en charge des pathologies liées aux hémorragies spontanées ou inexpliquées.
Dr Léonie Esther Lédaga, hématologue au service de médecine interne du Chul, par ailleurs point focal l’AFATH a édifié sa tutelle sur l’intérêt des activités en cours et plaidé pour qu’elle en fasse écho auprès des plus hautes autorités sanitaires du pays; et ainsi hâter l’adhésion du Gabon au sein de la Fédération mondiale de l’hémophilie (FMH).
Ceci, dans le but de bénéficier d’une assistance et d’un accompagnement conséquents en matière de prise en charge et de suivi des personnes souffrant d’hémophilie et des pathologies liées aux hémorragies au Gabon.
Source : Chul